jeudi 20 novembre 2014

Calanques : pont du 11 Novembre 2014


Vendredi
Comme convenu, RDV devant le local du Corvi à 17h. Quelques minutes pour charger la voiture, et comme évalué, tout rentre sans problème. On notera la performance exceptionnelle : 5 personnes et leurs bagages dans une Scenic avec coffre de toit. On a privilégié l’ambiance à bord plutôt que le confort, ce qui permet de parcourir agréablement la distance Lyon-Cassis.
Arrivée à Cassis, le gite est facile à trouver et le propriétaire nous accueille. Gite grand luxe, 5 couchages, belle vue sur la baie de Cassis pour un cout de 340€ pour 4 nuits. Merci Julien qui a trouvé cette location.
Check météo : belle journée demain. On fera une grande voie, pas sûr que la météo nous permette d’en faire une autre plus tard.

Samedi :
Beau temps au réveil, tout le monde se prépare en configuration grande voie. Le choix est « melody » 5b+ max en face sud ouest du bec de Sormiou.
45mn de trajet en passant par la périphérie de Marseille, arrivée à Sormiou où il n’y a pas encore grand monde. 20mn d’approche pour arriver à l’accès de La voie par le haut : passage d’une brèche très étroite en boite à lettre, sentier très escarpé avec main courante et 2 rappels pour accéder au pied de la voie qui se situe à 5m au dessus de l’eau. Tout un art pour que la corde ne trempe pas dans l’eau, autant à la descente qu’ensuite au relais de la première longueur. D’autant que le relais est très exigu. Nous sommes les premiers, mais le temps de faire la première longueur, 4 autres cordées sont arrivées et 2 s’intercalent entre nos 2 cordées en shuntant la 1ere longueur. Ce qui permet à la première cordée, Dominique + Gwen, de partir devant, laissant l’autre cordée, Julien + Eric, 1 heure derrière. Très belle voie qui surplombe la mer, très beau rocher avec des prises crochetantes, difficulté modeste, 5b+ max, pas trop de patine pour la fréquentation et grand beau : parfait.
Arrivés en haut vers 14h30, il nous reste du temps. Direction la dalle de Lui d’aï pas très loin pour finir l’après midi avec quelques couennes (voies d’une longueur). Là aussi, très bon rocher et prises crochetantes et vue sur la mer juste en dessous.
Pendant ce temps, Claudine qui est venu faire de la rando, fait un tour de l’autre côté de la calanque de Sormiou, rive gauche vers l’aiguille de Sormiou. On la retrouve à la nuit tombante pour un arrêt bistro. Malheureusement, pas de bière à Sormiou.
Quelques course au retour et apéro au champagne pour souhaiter l’anniversaire de Gwen.

Dimanche
Les prévisions météo n’étaient pas très optimistes pour aujourd’hui. En effet, c’est tout gris et venté, mais il ne pleut pas. Plein d’optimisme mais avec un peu de réserve tout de même, nous partons sur un site école à Port Miou. Accès rapide, mais notre topo n’est pas le bon pour ce secteur. On choisit des voies apparemment accessibles qui en fait sont un peu difficiles pour nous. Dominique arrive en haut, mais « c’est compact » dit-il. Ce qui veut dire petites prises de doigt en goutte d’eau et adhérences pour les pieds. La pluie nous chasse rapidement, en pleine tentative du même exploit. L’honneur est sauf. On aura fait 2 longueurs et demie à nous quatre. On plie et on va se balader sous la pluie en direction d’en Vau. L’après midi la pluie se calme, mais les voies sont trempées. Ce sera visite de Cassis pendant que Dominique s’entraine pour la Sainté-Lyon en faisant un aller retour Cassis - col de la Gineste.
Le soir, RDV important devant la télé avec Evelyne Dhéliat pour regarder les prévisions météo : rien de bon…. Mais un peu d’espoir, Marseille est sur la limite entre pluie et soleil. Des fois que ça se déplace vers l’est …

Lundi
Il a bien plu la nuit. Le ciel se dégage le temps du petit déjeuner, la terrasse sèche. Tout monde s’équipe. Vu l’incertitude sur la météo, on ne va pas s’engager dans une grande voie. On fera donc des couennes aux Goudes qui sont réputées être l’endroit le plus sec de France. Ça nous garantit les meilleures conditions J. Le temps d’arriver à Callelongue, le ciel s’est franchement dégagé et il fait un beau soleil. Approche rapide vers le secteur Lapinodrome. Petite falaise de 20m de haut avec des voies à notre niveau. Enfin, c’est ce qu’on pense, mais c’est coté sévère. Le 5b d’échauffement est déjà très difficile. Petites réglettes très agressives qui font mal aux doigts. On arrivera quand même au 6a. Pique nique au soleil et déplacement vers le secteur escalier des Géants. Falaise plein sud, il fait très chaud. Quelques voies pour finir l’après midi et retour à Callelongue pour boire une bière avec Claudine que l’on retrouve après qu’elle ait parcouru la cote en direction de Morgiou.
Météo le soir : même limite pluie – soleil, mais là, Marseille est franchement du mauvais côté.

Mardi
Pluie la nuit et le matin. On se lève tôt car on y croit et que l’on a les bagages à faire pour rendre la maison.  Le scenario de la veille ne se reproduit pas tout à fait. C’est encore très gris et il pleuviotte quand on quitte la maison. Plutôt que de rentrer directement à Lyon, on convient d’aller se balader à Morgiou. D’ici à ce qu’on arrive, le temps se sera peut être levé. Gagné ! Le ciel se dégage un peu pour virer à ensoleillé mais menaçant. Mais le rocher est mouillé, pas la peine de sortir les cordes. Ce sera balade au cap Morgiou. Pique-nique au port, le ciel se charge et il commence à pleuvoir en quittant Morgiou au début de l’après midi. Retour sous une pluie battante, un déluge même. Arrivée à Lyon vers 17h, on fait les comptes (Env 160 €/ pers) et tout le monde rentre chez soi content de ce WE.

Conclusion
Toujours aussi sympa de partir en WE dans un endroit où c’est encore l’été.
Météo en rapport avec le mois de juillet, mais 2 belles journées dont on a bien profité. Dommage que l’on n’ait pas cru au revirement de météo pour le lundi et que l’on n’ait pas fait une grande voie.











mercredi 15 octobre 2014

Buis les Baronnies (Drôme) : 10 Octobre 2014


"Pari tenté, pari gagné; il a fait beau les deux jours !"

Samedi
Depart samedi 7h30 de Vnx avec le trafic du CORVI.
Il pleut par intermittence sur l'autoroute A7.
Arret à Nyons pour café et pain.
Arrivée à Buis les Baronnies, nous continuons pour aller grimper à Ubrieux.

1eres voies d'une longueur. Nous choisissons les plus seches, de niveau 4+/5 pour tester le rocher.
Sur un panneau, un arrêté municipal qui alerte sur les risques d'orage jusqu'au samedi matin, une accalmie, puis un retour du mauvais temps le dimanche soir. Nous sommes pile/poil dans la bonne fenetre !
Vers 13h00, pause déjeuner puis déplacement sur le rocher St Julien, belle crete rocheuse de 100 metres qui domine le village de Buis.
Gwen et Eric enchaînent les voies de 2/3 longueurs alors que Patricia, Gilles et moi mettons en pratique les exercices vus au gymnase J Brel.
Tour à tour, ils vont réaliser des montées en tete, passage de corde puis descente en moulinette, pose de relais, assurage des seconds en fleche puis descente en rappel.
Pour finir, une voie en 2 longueurs avec rappel de 45 metres. Une première pour Patricia ! 
Vers 18h00, retour à la voiture puis découverte du gite 'les Soustets' dans le vieux village de Buis.
Gite sympa dans maison de village un peu vieillotte de 3 niveaux. Nous sommes seuls.
Repas sur place préparé par nos soins puis nuit de repos.

Dimanche
Le dimanche, départ vers 9h30 à destination du rocher de St Julien, secteur 'les guepes'.
Quelques gouttes de pluie en montant aux pieds des voies puis plus rien. Ciel chargé mais qui va se dégager partiellement avec le vent du sud.
Premiere voie : 'les guepes direct' en 3 longueurs homogènes de 5b. Arrivée sur l'arete avec belle vue des alentours.
Deuxieme voie : 'le pilier gris' en 2 longueurs de 45 metres, 5b puis 5c+. Belle perf pour tous !
16h30, fin des hostilités, retour à la voiture.
20h30, retour à Vénissieux.

Bilan : 
Ce fut une réussite, tant pour la météo que pour les exercices et voies réalisées.
Patricia et Gilles ont pu mettre en pratique graduellement leurs récents acquis.
Tout le monde a profité du cadre magnifique et a pu grimper dans un beau calcaire.
A noter :
-        nous étions les seuls grimpeurs.
-       Une via ferrata en 3 tronçons a été équipée sur le versant nord. Aérienne !








Tête des Fétoules (Ecrins) : 30 Aout 2014


Samedi 30 :
Nous partons de St PRIEST à 13 :00 ce samedi, sous un ciel clément.
Après des blocs de nuages très menaçants sur le Vercors qui nous font redouter une aquatique montée au refuge, la vallée du Vénéon se présente finalement sous un radieux soleil et une splendide vue sur notre objectif du lendemain. Nous entamons la montée au refuge de la Lavey (+200 m) sur un rythme paisible, profitant des framboises sauvages et des paysages photogéniques qui s’offrent aux objectifs. 
Nous passons un séjour confortable au refuge, ou bières savoyardes et spécialité népalaise nous ferons oublier une cartésienne gardienne et la nuit quasi insomniaque pour toute l’équipe.


Dimanche 31 :
Nous décollons à 4 :45 pour 1700 m d’ascension environ. Le ciel est nuageux et le brouillard finit par nous envelopper sous une douce température. Nous émergeons sans regrets de cette couche nuageuse pour contempler les sommets des écrins au dessus d’une mer de nuages et d'un ciel bien dégagé qui ne nous quittera plus.
A l’atteinte du glacier, nous chaussons crampons et formons deux cordées. Nous prendrons une variante de la voie normale, par la rive gauche du glacier, plus raide mais plus directe. Le glacier est peu crevassé, la neige bien durcie et la rimaye saine. Après un passage sur la pointe des crampons dans la partie la plus raide, nous atteignons finalement le sommet du glacier vers 10 :00 ou la cordée menée par Philippe nous attend. Nous terminons par une sympathique course d’arêtes sans difficultés majeures, jusqu'à la tête des fétoules que nous atteignons vers 11 :00.
Nous entamons les 2 000 m de D- en passant cette fois par la voie normale, un peu plus longue et à l’itinéraire moins évident. Après une pause casse croute bien méritée nous poursuivons notre descente sur Champhorent entre névés et pierriers, sans passer par la case refuge. La longue et chaotique descente finit par soumettre nos voûtes plantaires à des températures déraisonnables. Remontée aux voitures vers 17 :15 après un dernier D+ de 150 pour rassasier les plus vaillants.

Conclusion
Une course placée sous le signe d'une ambiance excellente, de la bonne humeur et de l’humour. L’expérience de Philippe fut profitable à toute l’équipe, merci encore.
En bref, une course très complète (glacier, arête) mais il ne faut pas négliger les dénivelés du jour 2 (+1650,-2000m) qui écartent les purs débutants de cette course. (13 heures de course dans notre cas, pauses incluses)

Camp d'été (Chamonix) : 23 au 26 Juillet 2014


L’objectif était ambitieux : passer 1 semaine complète à Chamonix au soleil en plein mois de juillet. La réalité a été un peu différente, les dieux ne nous ont accordé que 3 jours de clémence.
Après plusieurs points météo successifs et reports au lendemain, le jour du départ est enfin fixé au mercredi soit 4 jours de retard par rapport au plan initial. Le groupe s’étiole au fil de ces reports et 3 personnes confirment leur participation.

Mercredi 23/07 : Escalade aux Chézery
Départ de Lyon à 8h30. Voyage sans encombre jusqu’à Chamonix où la météo est tout à fait correcte. Belle vue sur le mont blanc ensoleillé. Installation et repas de midi au camping de Montroc, attenant au chalet Pierre Semard, fief du CE de la SNCF. Ce camping est peu connu et n’est pas pris d’assaut par les touristes. Nous aurons donc l’embarras du choix pour l’emplacement et l’orientation de la tente par rapport au soleil levant et couchant. Ce sera d’ailleurs peine perdue puisque l’on ne verra pas trop le soleil ensuite. A noter que l’on peut bénéficier de remises de l’ordre de 25% sur les remontés mécanique en les achetant au camping.
Dès le repas terminé, tri du matos d’escalade et en route pour le site des Chézery. 1h d’approche pour rejoindre la dalle de granit inclinée pour y faire des voies de 1 longueur et se familiariser avec la grimpe en adhérence sur gratons. Un bouquetin peu farouche nous tourne autour.
Site agréable où il est possible de faire des grandes voies de 4 ou 5 longueurs peu engagées.
Retour au camp en fin d’après-midi. La météo s’est un peu dégradée, les sommets sont couverts. Le repas du soir sera bien arrosé : bière, vin… mais aussi pluie. La pluie ne cessera qu’au matin.








Jeudi 24/07 : Cascade aux moulins de la mer de glace
Une journée mitigée est annoncée avec fort risque d’averse. C’est le temps idéal pour aller patauger sur la glace. Le petit train du Montenvers nous emmène jusqu’aux abords de la mer de glace. De là nous descendons les interminables échelles, qui s’allongent au fil des ans au rythme du recul du glacier, et nous voici sur le glacier crampons au pieds et piolet à la main. Pas besoin d’encordement, le glacier est sec, toutes les crevasses sont visibles. 1h de marche en direction des moulins de la mer de glace pour trouver une belle paroi de glace d’une dizaine de mètres et de différentes inclinaisons. Le temps de laisser passer une longue averse, aucun arbre pour s’abriter bien sûr, et nous installons une moulinette pour nous initier et nous entrainer à l’utilisation des piolets techniques / crampons. D’abord une pente raisonnable de 55-60° pour commencer, puis d’autres de plus en plus raides pour finir sur une paroi quasi verticale. Très intéressant et très ludique. Très beau aussi les cascades bleutées.
Expérience à renouveler. Plus sécurisant et moins froid que la cascade l’hiver pour s’initier à cette technique de progression.
Retour en milieu d’après-midi pour ne pas rater le train du retour. Le barbecue organisé au camping tombe à l’eau pour cause de pluie qui est revenue. Mais la météo est très optimiste pour le lendemain. C’est LA belle journée de la semaine, il ne faut pas la louper ! On passe donc la soirée à regarder les topos.






Vendredi 25/07 : Aiguille du midi, arête des cosmiques
Lever tôt, 5h45, pour se préparer et attraper une des premières bennes pour l’aiguille du midi. On se met tout de suite dans l’ambiance chamoniarde contrastante avec l’Oisans sauvage : 3 tours de Chamonix pour trouver une place de parking, queue à la caisse, queue à la benne. Mais ne nous plaignons pas, l’alternative aurait été de gravir 2800m à pieds. La benne de 7h nous emmène à 3800m en moins de temps qu’il ne faut pour y penser, ce qui nous permet d’avoir chaussé les crampons et s’être encordés dès 7h45. Belle performance J. Descente le long de l’arête Est, très prudemment. Il y a 300m de gaz à droite et 800m à gauche. Ce n’est pas spécialement difficile, mais c’est à froid, on attaque directement par ce passage. La journée crampons sur la mer de glace la veille était une bonne idée. Approche assez courte, on se retrouve au pied de l’arête des cosmiques très rapidement, après avoir contourné la base de l’aiguille du midi. Zone très fréquentée, départ de nombreuses courses. Il y a plusieurs cordées dans la mythique voie Rebuffat, face sud. Départ encordés en ligne Eric en tête, puis Gwen et Dominique en 3eme qui veille. Progression corde tendue en plaçant quelques sangles et friends en guise de protections. La première partie est en neige dure en très bonne condition. Le parcours se complique à partir des 2 rappels de 20m successifs, le terrain devient ensuite plus mixte rocher-neige. Nous passerons ensuite plusieurs passages difficiles en tirant des longueurs. Nous étions seuls au début, mais nous rattrapons plusieurs cordées plus haut qui bouchonnent et nous nous rendons compte que c’est une course très fréquentée. Heureusement, il y a plusieurs variantes et beaucoup de cordées prennent des voies détournées. Malheureusement tout le monde se retrouve au pied du passage clef : le passage rocheux en fissure 4a à passer crampons aux pieds. Nous nous retrouvons à 15 personnes environ à attendre notre tour. Petite altercation avec 2 cordées de guides et leur client qui, dans un souci de rentabilité, n’hésitent pas à doubler tout le monde en s’intercalant dans les cordées déjà engagées dans le passage. C’est apparemment une méthode courante ici. C’est l’occasion de découvrir le rôle ingrat du guide qui emmène des clients pas très dégourdis, très passifs et pas du tout autonomes au point de ne pas savoir assurer le guide lorsqu’il est en tête. La dernière difficulté est un couloir cheminé qui a des airs de goulotte du fait de l’enneigement de la saison. (vu comme il a plu en bas, ce n’est pas surprenant). Nous passerons ce couloir un peu mélangés à la cordée précédente : un père de famille Anglais et ses 2 enfants jeunes ados très sympathiques. Arrivée sur une des plateformes de l’aiguille du midi, en même temps qu’un gros nuage qui va complètement boucher la vue. Au niveau du timing, ce n’est pas brillant, 4h30 au lieu de 2h du fait des attentes. Retour vers le bas en téléphérique après une petite attente.
Course très sympa, faisable à la journée, très esthétique et de difficulté abordable en terrain mixte varié (cependant, d’habitude, c’est plus sec, plus rocher). Nous aurons bien mis à profit la seule journée ensoleillée de la semaine.
Arrivée au camp pour trier et ranger le matériel. La pluie arrive ensuite rapidement et ne nous lâchera plus. Repas du soir sous le préau avec les colos d’ados. Soirée au bar du camping à l’abri à réfléchir aux possibilités pour le lendemain. Pas beaucoup d’alternative avec la météo pessimiste.







Samedi 26/07 : retour
Il a plu toute la nuit et il pleut encore ce matin. Peu d’espoir d’amélioration, c’est cuit pour aujourd’hui et peu d’espoir pour dimanche. Même si ça s’arrête, les grandes voies seront mouillées. On décide donc de tout plier et de rentrer sur Lyon, sans même aller visiter les coins à champignons indiqués par nos voisins de camping.

En conclusion,
C’est un camp qui aura été réduit tant en durée qu’en participation pour cause de mauvais temps généralisé sur les Alpes cet été. L’option Ecrins n’aurait pas été bien mieux. Ce fut cependant un séjour bien rempli et formateur avec un programme varié et une ambiance très positive.
Le camping de Montroc reste une bonne adresse.

mercredi 23 juillet 2014

Les Rouies (Ecrins) : 5 Juillet 2014


Nous avons eu les conditions idéales pour cette sortie : créneau de beau temps entre deux épisodes orageux, glacier, couloir et rimaye bien enneigés, regel correct et surtout bonne humeur

Le rendez-vous est donné le samedi à 15h30 au parking du chalet-hôtel du Giobernay dans la vallée étroite et sauvage du Valgaudemar

Nous attaquons les 800 m de montée au refuge du Pigeonnier sous un ciel couvert
  
Le refuge a été refait et est très accueillant, il y a même des douches chaudes !, le refuge est archi complet et nous dormons dans le refuge d’hiver
Certains fêtards du vendredi trouvent très rapidement le sommeil !
  
Dimanche, réveil matinal à 3h45 et nous partons sous un ciel étoilé sur le chemin repéré la veille et bien cairné
  
Nous rejoignons la base du névé et continuons encordés et cramponnés
Les nuits sont très courtes à cette époque et nous profitons d’un magnifique lever de soleil
  
L’état de la neige nous permet de remonter le couloir de droite à 45°
Du sommet du couloir, nous débouchons sur le glacier avec une superbe vue sur le sommet
La rimaye est en bonne condition et se passe bien, puis une dernière pente nous conduit au sommet vers 8h30 pour 1160 m de D+

Vue magnifique sur les écrins, le ciel commence à se charger, le vent souffle sur le sommet qui n’est pas protégé contrairement au glacier

Nous attaquons la descente, arrivé au refuge vers 11h, pause casse-croute, bière et verveine pour arroser cette belle sortie
Il est malheureusement l’heure de partir, nous attaquons la dernière descente, retour en région lyonnaise (ou Chartreuse) vers 16h











Arête du Gerbier (Vercors) : 14 Juin 2014


Sortie du 14 juin 2014 sur L’arrête du Gerbier par le pilier Martin en 4+.
Dans le Vercors à Villard de Lans à une altitude max de 2100m et un dénivelé de 850 m de marche.

Départ de la demeure de Eric à 8h00 du matin . On n’est pas très matinaux !! (j’avoue c’est la faute de Christophe ! )
Arrivée au parking à 9h30 et départ randonnée vers 10h.
Arrivée vers 12h au Pilier Martin.

Christophe prend la tête de notre cordée et grimpe en flèche.
Le malin, il avait bien calculé son coup car les manips de cordes, ça réchauffe pendant que Eric et moi-même, on se caille en bas !!
On a bien fait de prendre les goretex car il y avait encore de la neige et avec le vent, il y avait un effet frigo.
Mais nous avons regrettés de ne pas avoir pris de gants, hélas..

Arrivée en haut du pilier à 13h, 5 longueurs en 4+ (100m) réalisées assez vite comme quoi le froid ça motive !
Début du parcours d’arrête et arrivée au relais à 14h ! Chemin réalisé assez vite également.
Avec le plafond nuageux, nous n’avons pas la sensation de vertige sur le fameux rasoir…. (voir photo)

Descente du relais, randonnée pour le retour avec une pause casse-croute et de nombreuses pauses photos avec les animaux.
Départ du parking 17h pour une arrivée à Lyon à 18h30.

Bonne grimpe dans l’ensemble, à refaire par un autre chemin et/ou parcours arrête entier et surtout un jour de beau temps.






Gorges de la Jonte : 29 Mai 2014


Jeudi :
Après quelques hésitations liées à la tendance météo, le WE à la Jonte est confirmé et le RDV est donné pour jeudi matin 7h.
Quelques hésitations encore pour déterminer si on s’entasse à 5 dans une seule voiture ou s’il on prend 2 voitures. Mais comme il s’avère impossible de visser le coffre de toit sur une des voitures, le choix est fait : on prend 2 voitures et le confort qui va avec.
Trajet sans encombre par le Puy en Velay, le plateau de la haute Loire et les gorges du Tarn jusqu’au Rozier, joli village de la lozère où l’on établit notre camp de base un peu avant midi. Coup d’œil vers les voisins : 2 adultes + 2 enfants + 1 chien + matos de camping et de grimpe entassés dans une petite panda… honte pour nous !
Les 2 tentes sont vites plantées, un rapide pique-nique et départ vers le secteur Révérend pour faire quelques voies d’une longueur. Surprenant. Les cotations sont assez sévères et les points plutôt espacés. Pas très bon pour l’échauffement, ça attaque fort sur du 5b qui ressemble à du 5c. Julien grace à sa ténacité  arrivera quand même à accrocher la corde en haut d’une 6a.

Vendredi :
Lever 8h, le soleil est avec nous pour le petit déjeuner et pour se préparer. le rythme de préparation est tranquille, très tranquille. Tri du matos, débat animé sur différents sujets. Nous ne serons au pied de la voie que en fin de matinée, au moment où le soleil décide de se cacher et de nous laisser grelotter dans nos habits d’été.
Grande voie « plaisirs de cocagne » secteur Bitard en 4 longueurs 5b, 5c, 5b, 5c. Julien et Christophe en réversible d’abord puis Gwen, Claire et Eric en tête.
Début sympa avec des points correctement espacés. La suite est plus difficile. Traversée ascendante puis engagement dans un dièdre pas très bien protégé. Difficile de trouver son chemin pour aller jusqu’au relais. Il faut sortir du dièdre et basculer derrière le pilier pour trouver le dernier spit. Les 2 dernières longueurs ne sont pas faciles non plus. Descente en 3 rappels sous l’œil des vautours qui planent autour de nous.
Quelques couennes dans le même secteur pour terminer puis retour au campement pour une douche et un apéro mérité.

Samedi :
Un peu gris au réveil, mais le temps se lève et devient ensoleillé. Secteur révérend pour grimper sur des couennes en 5b 5c. Puis l’après midi, secteur Pégase pour une grande voie courte en 2 longueurs pour Julien et Christophe avec un pas de bloc 6a très physique. Pendant ce temps, initiation au terrain d’aventure pour Gwen, Claire et Eric sur une voie appropriée à la pose de friends, coinceurs et sangles sur lunules.

Dimanche :
Il fait enfin beau et chaud. C’est notre dernière demi journée avant le retour, on se bouge donc un peu pour plier le campement et se diriger vers le secteur Bitard pour quelques couennes. Secteur plus diversifié avec quelques voies plus faciles. C’est ici que l’on aurait du aller le premier jour.
Départ en début d’après midi pour être à Lyon à 18h. Arrêt dans les gorges du Tarn pour un pique-nique rapide. Très joli cette région.
Retour sans trop de trafic, c’est l’avantage d’être partis tôt, il faut quand même 4 bonnes heures de trajet et on arrivera pile poil à 18h.


Conclusion : Très joli site, falaises très esthétiques, bel environnement et faune sauvage. Le niveau et l’engagement des voies nécessite un examen approfondi du topo et un peu de modestie pour bien profiter du site.