mercredi 28 mai 2014

Breche du Chien (Belledonne) : 24 Mai 2014


Départ 4h30 de Mions. Eh oui. Arrivée 6h30 au col du Glandon. Il fait déjà bien jour. Et froid. Petit soulagement car l’isotherme 0°C était plutôt au-dessus de 3000, qu’en dessous la veille

Route : L’office du tourisme d’Allemont indiquait le col fermé. Certains panneaux du conseil général ouvert (Vizille), d’autres non (Rochetaillée)… Dans tous les cas le Col de la Croix de Fer était ouvert depuis quelque temps déjà, et le col du Glandon étant situé à…250m de la route voisine, l’objectif semblait atteignable ! Sur place, moult pavés sur la route au-dessus de Grand’Maison, mais  aucun mur de neige, y compris coté vallée des Villards : ça fait quelque temps que ça doit passer !

Départ 6h50, skis sur le sac. Les crocus sont légèrement recouvert de neige fraîche. Après 15 min, on chausse sur un gros névé.
Montée en passant de névé en névé au début, et en ne déchaussant qu’une fois, sur 20m. Pas mal pour un 24 mai !
Un certain nombre de randonneurs, dont des « collants-pipettes » bien en forme.
Les marmottes sont aussi de sortie.


 La pente se redresse sous le col de la combe (2654m) et les conversions se font de plus en plus serrées
Déchaussage et progression facile dans des rochers sur 20m, au pied d’une paroi issue d’une des Aiguilles. Il y a même une mini cascade de glace au fond !
Ambiance.
Mais ça parpine aussi : le casque n’est pas de trop

On rechausse pour une courte traversée qui se redresse sur la fin, sous un gendarme caractéristique, qui donne probablement son nom à la brèche du chien (2750m).
Comme c’est plein Est, ça commence à être bien mou ! Il est 10h…

Belle vue sur le Grésivaudan, les Bauges, le Mont Blanc et la Grande Casse.
On devine le Rocher Blanc (~2940m) juste à côté : pas mal de randonneurs y vont d’ailleurs ! Il faut pour cela redescendre dans la Combe Madame avant de remettre les peaux (ce sera pour une autre fois) :

Descente sur une neige dure, dans une pente à ~40° sur 50m en haut, pour prendre pied sur le glacier de l’Argentière.
On devine le couloir issu de l’Aiguille d’Olle (pour une autre fois aussi !)
On continue la descente en restant assez haut en rive droite.
La neige fraiche donne d’étranges coups de freins sous les skis.

Déchaussage juste aux ressauts avant le col : 15min de marche à peine
Retour 11h à la voiture. Un peu trop tôt pour les cars d’anciens en goguette !
13h30 à Lyon

Bonne saison d’été à tous !