mardi 25 septembre 2018

Camp d'été à Cham' : 23 au 27 juillet 2018

Enfin le compte rendu après 2 mois de retard !

Nous ne sommes que 2 personnes intéressés et disponibles pour aller du coté de Chamonix. La météo annoncée est typiquement Chamoniarde : beau le matin et orages l’après midi, dans un contexte de canicule en plaine. Donc ça se tente.

Lundi:
départ début d’ap midi de Lyon en direction de la vallée de Chamonix. On s’installe au camping habituel à Montroc – les Frasserands. Installation du camp, avec une grosse tente cette fois ci pour avoir plus d’aise en cas de mauvais temps. C’est l’expérience des séjours précédents…. On a l’embarras du choix pour trouver un emplacement. Retrouvailles avec les voisins des séjours précédents J . On ne fera pas grand-chose d’autre ce jour.

Mardi
Orage prévu en soirée, on ne prend pas de risque et on choisit d’aller à la dalle des Chesery, 1h30 d’approche, faire la voie de l’EMHM. 5 longueurs 5b max, majoritairement dalle. 3eme longueur pas si facile que ça. Sortie par le haut plutôt qu’en rappel dans la voie. Retour par le sentier balcon du haut qui nous ramène vers l’Aiguillette d’Argentière que l’on lorgnait depuis le matin. Il nous reste du temps pour l’escalader. On s’engage sur l’arrête, 4 longueurs 5b max. Très sympa. Malheureusement, l’orage arrive et on fait un rappel de descente après la 3eme longueur sous quelques gouttes de pluie. Dommage pour le sommet. D’autant plus dommage, que les nuages s’en vont et qu’il n’aura pas beaucoup plu.
Retour au camp. On se prend une petite averse le soir, mais rien de méchant, en plus on est à l’abri sous la tente spacieuse.

Mercredi
Prévisions météo toujours douteuses. On part faire l’arête S-E de l’Index, itinéraire peu engagé typé montagne avec approche courte, secteur des aiguilles rouges. Surprise : il n’y a pas de neige. On planque donc les piolets sous un cailloux avant de se diriger vers le départ de la voie. Voie très sympa, rocher très bon dans l’ensemble. Partiellement équipé, nécessite la pose de coinceurs ou de sangles. La voie est assez fréquentée, il y a 3 cordées devant nous et une derrière. Descente en 2 rappels sur la face N-W puis retour sous le col de l’Index, complètement sec.
Le parcours est assez rapide, retour en début d’après midi. Arrêt à l’école d’escalade de la Joux pour faire quelques couennes. Tout en adhérence sur le granit Chamoniard.
Le soir on assiste à un magnifique lever de lune derrière les courtes.





Jeudi
La menace de prévision d’orage plane toujours. On restera en fond de vallée en allant à l’école escalade Valorcine. Belle falaise de granit essentiellement en dalle. On y arrive parmi les premiers, puis les cordées arrivent petit à petit. La falaise est à l’ombre le matin, très agréable, mais en plein soleil l’après midi, moins bien avec la météo du jour. On fera quelques couennes, un peu surpris par les cotations assez sévères. Ça nous empêchera pas de tenter un 6c, mais, comme il fallait s’y attendre, on n’ira pas bien haut. En tout cas, ça nous aura bien cramés et la grimpette s’arrêtera là.
On occupera le reste de l’après midi en allant faire une petite rando en direction du barrage Emosson. C’est très nuageux et ça tonne au loin vers le Mont-blanc. Les prévision étaient bonnes, il ne fallait pas s’y trouver en fin d’après midi. De notre coté, pas une goutte .

Vendredi
C’est le jour du départ, on ne dispose que de la matinée. On retourne donc à l’école escalade la Joux où il nous reste quelques voies sympa à faire. Ça va mieux lorsqu’on commence à s’habituer au rocher. Retour sur Lyon milieu d’ap midi. C’est la canicule ! il fait plus de 35°C en arrivant. Ça fait un choc thermique quand on pense que le matin même ou prenait le petit dèj au camping en doudoune !


Conclusion : quelques jours sympa dans la vallée de Chamonix avec une météo finalement bonne mais des prévisions qui ont un peu bridé le programme.









lundi 17 septembre 2018

Pilier du Gier (Pilat) : 8 Septembre 2018

 Plusieurs possibilités s’offraient à nous pour cette journée, finalement nous avons opté pour une sortie pas très loin de Lyon, dans le Pilat, à côté de la cascade du Saut du Gier.

Rendez-vous à 8h30 à Chaponnay, chez Pascal. Nous prenons la direction de La-Valla-en-Gier et la Scie du Bost. Sur l’autoroute de Saint-Etienne, le voyant d’alerte de la pression des pneus s’allume. Ne voulant pas rentrer bredouille, comme certains de nos collègues suite à des pannes mécaniques dans des sorties précédentes, nous préférons faire une petite halte pour regonfler.

Départ du Parking à 9h30, après une marche d’approche en traversant une forêt d’épicéas, nous sommes fin prêts à 10h40 au pied de la voie.

L1,L2 : Pascal part le premier. Etant en grande forme, il décide de sauter le premier relai (d’ailleurs, c’est ce que conseille C2C car les longueurs sont courtes).
L3 : Gilles prend la suite. Petite révision du demie-cabestan en haut de la voie pour redescendre au pied de L4.
Les longueurs s’enchainent facilement en réversible jusqu’à L8, avec une petite descente en rappel au sommet de L6 (une corde est présente pour le rappel).
A partir de L9 et jusqu’à L13, l’itinéraire se poursuit sur l’arête. Nous avions spécialement emprunté Friends et Coinceurs au Corvi pour cette dernière partie. Mais les longueurs étant très bien équipées, le matos est resté au chaud sur les baudriers …

Arrivé en haut de la voie à 15h, Pascal découvre qu’il a oublié son casse-croute (ou bien était-ce un feinte pour optimiser le poids de son sac à dos  ?). La solidarité de la cordée fait que le deuxième casse-croute est partagé en deux.

La redescente est plus compliquée que prévue. On loupe la rappel et on redescend directement par le pierrier. Le chemin est pénible.
16h30 au parking.

Bilan :
4h20 dans la voie pour 13 longueurs. Grimpe pas trop compliquée (5B max). Voie idéale pour débuter en grande voie (à part la dernière partie dans l’arrête).
Journée ensoleillée, nous étions la première cordée.
 







Rando à la Dent de Crolles : 1er Septembre 2018

La météo étant annoncée, les jours précédents, bonne pour le samedi nous sommes partis comme convenu en direction de la dent de Crolles. Le matin même la météo annonce un temps bien différent avec une forte couverture nuageuse et une température en baisse (8°C), on tente tout de même.

Départ 7h45 de Vénissieux, arrivé au Parking de Saint Hilaire du Touvet à 9h30.
Il faut une bonne heure et demie pour atteindre la voie… et à cause d’un brouillard épais presque une heure et demie pour trouver le début de la voie. En bas de la voie, fortes rafales de vents (40km/h), température toujours basse (8°C), timing juste avec 7Longueurs+2vires. La décision est prise de transformer la sortie en rando, direction de la Dent de Crolles par les vires au Sud-Est.

Bien que la sortie ne corresponde pas au programme initial, belle rando dans un décor (quand visible !!!) spectaculaire, initiation à la spéléo et escalade de paravalanche !






Chamechaude - Pilier Gris : 26 Aout 2018

Il était prévu initialement de faire les dalles du Charmant Som de nuit au clair de lune. Malheureusement, la météo nous a laissé penser que ça serait à la frontale, la lune étant derrière des nuages, et avec des moufles. Donc plan B : grande voie le dimanche avec une météo bien meilleure.

RDV 7h30 à Mions puis 8h sortie 7 pour prendre Ronan. Départ du parking du col de Porte vers 9h20. La température est fraiche, mais on va vite se réchauffer en marchant vers le bas de la voie. Dès le début, on croise des participants du trail UT4M. Peu au début sur le large chemin. Puis beaucoup plus ensuite sur le chemin étroit qui contourne Chamechaude par le sud. Pas facile de progresser à contre-courant. Heureusement, notre chemin quitte rapidement le leur pour longer le pied de la falaise Sud puis Est.

Le début de la voie est trouvé facilement grâce aux explications claires du topo, et en vérifiant avec le GPS ;-) Départ à 11h. Il fait soleil et la température est agréable.
L1 Eric en tête. Rampe facile puis gros surplomb patiné en 6a à froid en tirant à tous les clous. Arrivé séché au relais, je passe mon tour.
L2, L3, Gilles prend la suite en tête. Dalle fine, traversée puis mur « fracturé ». En effet, c’est la nature du rocher dans la voie. Il faut tester les prises tout le long. Le niveau annoncé sur le topo « escalade plaisir » est un peu sous-coté. Ça surprend. C2C est plus réaliste.
L4, L5, L6, Ronan en tête. Itinéraire ascendant dans des configurations variées. Hésitation sur l’itinéraire au départ de L5, 2 options possibles dont une qui s’avère foireuse une fois arrivée dessus. Donc pas de doute, c’est l’autre qu’il faut prendre. R6 sur une jolie vire à côté d’un gendarme.
L7 Gilles en tête. 2 surplombs à la suite cotés 6b. Prises de mains rondes et patinées, pas vraiment de pieds. Passage en tirant tous les clous, impossible de faire autrement, y compris pour les seconds. Puis dièdre coté 5c qui les vaut bien. Sortie sympa sur le plateau en contrebas du sommet.
Arrivée 15h, soit 4 heures dans la voie. Les surplombs nous ont un peu retardé… On ne peut pas prétexter l’attente au relais : nous étions la seule cordée. Pique-nique puis montée au sommet pour admirer le panorama ensoleillé et le Mont-Blanc en ligne de mire.
Redescente par le sentier de la voie normale. L’UT4M est fini, ce sera plus tranquille. Puis bière au col de Porte.
Retour et arrivée Lyon vers 19h30

Conclusion : Voie originale et variée et d’un niveau homogène si on exclut les 2 surplombs. Il faut être à l’aise dans le 5c. Rocher moyen mais bel itinéraire et belle vue. Bref une voie sympa qui a bien rempli une belle journée ensoleillée.






 

mardi 17 juillet 2018

Mont Aiguille (Vercors) : escalade

Nous ne sommes que 2 disponibles pour cette sortie, nous avons donc modifié l’objectif et la date en fonction de nos envies.
Ce sera finalement la voie de la tour des Gémeaux au mont aiguille (plutôt que Arche à gauche dans les Aravis) et le dimanche plutôt que le samedi.
 
Départ de Mions à 7h en direction du pont des Pelas. Marche d’approche en 1h30, nous voilà opérationnels au pied de la voie à 10h. Mais nous ne sommes pas les seuls !! Il y a déjà 4 cordées dans la voie et une qui attend son tour. Ce sera donc un départ à 10h30. 3 autres cordées nous talonneront ensuite. Ça fait du monde tout ça !

Grimpe en réversible, Eric démarre par la première longueur. 1 seul point au début vers un pas difficile, puis plus rien jusqu’au relais… On a bien fait de prendre les friends. Gilles passe devant pour la 2eme et ainsi de suite alternativement. Même genre d’équipement à compléter sur certains passages. En montant, on aperçoit, 2 longueurs devant, Clement W qui, le traitre, est sorti avec Bron vertical :-) Quelques pauses plus ou moins longues à chaque relais pour laisser avancer les cordées de devant et ralentir celles de derrière. 

Au 3eme relais, dans la grotte, il y a carrément un bouchon dû à une erreur de manip d’une cordée plus haut. Ça nous laisse du temps pour admirer le couple de petits nains de jardin qui habite les lieux depuis peu. Les 2 dernières cordées, dans un mouvement d’impatience, coupent par une autre voie et doublent ainsi une cordée. Pas très fair play… Le bouchon se résorbe, on peut donc continuer avec le pas difficile en 5c+ à la sortie de la grotte, puis la traversée, puis le beau dièdre vertical. Là encore les friends sont les bienvenus. Encore une 6eme longueur et nous voilà au sommet du pilier et à la fin des grosses difficultés. C’est aussi là que l’on trouve le soleil, les 6 premières longueurs étant en pleine face N-W, tout à l’ombre. 
Et même en cette journée de canicule à Lyon, il ne faisait pas si chaud dans cette partie de la voie. La suite, ce sont 3 longueurs de terrain d’aventure que nous ferons corde tendue. Arrivée sur la prairie sommitale vers 16h30. Piquenique, visite des lieux. Il n’y a plus grand monde.
 
45mn plus tard, on s’engage dans la descente des tubulaires, portions de sentier raide et escarpé et de bouts de désescalade un peu craignos. Arrivée aux relais pour les 2 rappels. On retrouve le groupe sympa de 2 cordées qui nous précédait à la montée. Les rappels sont triplés, ce qui fait que l’on a de la place et il n’y a pas de temps d’attente. Parfait. 
Arrivée au bas de la paroi puis retour sur le sentier. Il n’y a plus grand monde sur le parking à 19h30. Juste les 2 cordées de Bron Vertical qui prennent l’apéro. Il est tard, on ne traine pas et on retourne à Lyon. Arrivée vers 21h30.

Conclusion :
Le mont Aiguille est toujours aussi beau et impressionnant et ça fait toujours plaisir d’y retourner, même si la voie est souvent fréquentée. C’était une grosse journée avec le beau temps.




dimanche 3 juin 2018

Le festin de Babette (Bauges) : escalade le 5 Mai 2018

La sortie initiation, sans doute à cause d’une invitation de dernière minute et du we à rallonge, n’a pas attiré les débutants. Nous sommes trois motivés mais malheureusement Pierre Mondino, malade, restera au fond de son lit. L’objectif initial est donc revu à la hausse : le Festin de Babette (6a) remplacera l’Eperon des Gosses Mythiques (5a).

Départ de Lyon à 8h, arrivée dans les Bauges 1h30 plus tard. Il fait très beau mais quelques nuages restent accrochés à la falaise.
L’approche dans la forêt est agréable, le départ en 5c, humide et terreux, un peu moins. La suite s’enchaîne bien, le 6a est très sympa et pas trop dur pour une reprise, le sortie se fait sur un magnifique rocher.
En conclusion une jolie voie dans un cadre bucolique, il faut juste aimer les sessions randonnée/jardinage entre les longueurs !




 

Becca Motta et Grand Bec (Vanoise) : 30 Avril et 1er Mai 2018

SAMEDI 
La Bocca Motta : Après 10 jours d’observation de la météo, nous profitons des 2 meilleurs jours du WE prolongé et décidons de maintenir notre destination. En effet, le raid en sud Oisans se déroulant en même temps, l’idée était aussi de pouvoir rejoindre le groupe de Pierre sur les 2 derniers jours. Mais le sud Oisans c’est plus de 3h de voiture ! Donc départ 5H30 de la sortie 7 ou les 3 compères se retrouvent ce qui est déjà matinal. Montée et portage jusqu’à 1750 m soit 300 mètres D+ on s en sort plutôt bien pour un mois de mai. Montée ensuite sur une neige super gelée où les couteaux ont du mal a prendre dans les traces. On allège les sacs au refuge et montée à la Becca motta dans une neige poudreuse sur fond dur. Dernier ressaut sera passé à pied car le haut est plutôt dégarnie de neige suite à toutes les tempêtes hivernales. La descente sera faite en crampons pour éviter la glissade et se donner une bonne raison des les avoir porté au sommet !






 DIMANCHE 
Le Grand Bec : petit brouillard pour démarrer et trouver le bon vallon pour monter vers un premier collet qui nous mènera au pied du glacier du grand bec. Progressivement, la neige tombée 2 jours avant s’épaissit, le fond très dur n’est pas très facile pour ancrer les couteaux. Le groupe de 3 nous précédant décide de monter à pied sur un ressaut de 150m, nous suivons leur option par facilité ! et nous nous retrouvons dans un léger brouillard sur la partie terminale de la course. 3/4h d’effort est nous arrivons au sommet, le rocher le définissant n’est pas gravi car la vue est complétement bouché par un brouillard persistant. La bonne surprise viendra au moment de nos premiers virages dans la poudre. Le ciel s’éclaire et nous profitons de 800m de peuf assez légère pour la saison avec une super visibilité. Nous ne passons pas au refuge mais décidons de descendre directement dans la vallée par un itinéraire plus direct. Quelques manips de corde pour passer un petit passage raide déneigé par les coulées de l’hiver et nous voici dans les derniers virages nous permettant de déchausser au niveau du refuge du Laisonnay mais non sans effort. Partie de chaussage/déchaussage pour parvenir à la voiture sans encombre. Arrêt pour la bière traditionnelle trallalalala….vers Bozel







REFUGE NON GARDE (gaz couverture sur place) : le refuge était bien plein pour ce WE, 2 groupes de 10 personnes et un groupe de 3. Bonne ambiance avec un groupe d’anciens qui a pris rapidement en charge chauffage et fonte de neige pour la collectivité. Pas de bières pression mais les réserves de nos cavistes favoris.



Conclusion : bonne balade très accessible - A refaire !

dimanche 22 avril 2018

Grands Moulins (Belledonne) : 14 Avril 2018


Contexte : de grandes quantités de neiges sont tombées cette saison et pendant la semaine précèdent la course. Couplant cette donnée avec une forte hausse des températures et une couverture nuageuse empêchant tout regel nocturne cela donne du Nivo 4 en haute Maurienne. Aussi c’est pour cela que nous avons opté pour le massif de Belledonne en back up ou la Nivo est donnée pour 2 à 3.



Déroulement : vue la chaleur annoncée nous nous donnons rendez-vous sur place à « La Florence » sur la route de Prodin à 07h00. Cela fait 1h30 de route depuis Lyon. Après un peu de trial car la route est défoncée nous arrivons au rendez-vous et faisons départ vers 07h30. Après un très court portage nous chaussons les skis pour attaquer une montée raide et quelque peu pénible dans la forêt. On débouche assez rapidement sur un beau Vallon sauvage ou deux itinéraires pour accéder aux Grands Moulins s’offrent à nous. Nous avons emprunté l’itinéraire directe à la montée passant par un couloir large et raide (35°) sur 400m après quoi nous arrivons au pied de la face NE. Après un moment de doute quant à la suite des évènements, nous sommes fixés, voyant descendre le premier skieur d’un autre groupe dans la face accompagné d’une belle coulée de neige mouillée ! Ce ne sera donc pas cette fois que nous irons au sommet. En effet nous préférerions descendre et refaire une bosse en face vers le Col de la Perche. A la descente de celle-ci nous faisons partir à notre tour des petite coulées nous rappelant que les conditions ne sont vraiment pas optimales en ce moment.. Le reste de la descente se fait sans réelle difficulté et en fait bien mieux qu’espérée !   De retour à la voiture vers 13h30 nous avons bien pris le temps de trouver un bistro au soleil ou nous savourons une bonne bière bien méritée !

Une belle équipe et une belle journée de montagne malgré des conditions difficiles.

Vers le Grand Som : du ski de Février en Mars - 31 Mars 2018

Après mainte check météo, nivo et discussions, la sortie est maintenue le samedi pour tenter de profiter de la fenêtre météo entre deux précipitations.  Et ce fut franchement une bonne pioche : au départ de la Ruchère nous avons trouvé 30 cm de fraîche et du beau temps. Des conditions de février pour une fin mars le tout à 1100, on ne pouvait pas rêver mieux. Et pour couronner le tout un parking quasiment vide.

     
La montée, d’abord par l’ancienne piste de ski puis par la rampe ascendante est rapidement avalée et nous faisons une première pause sur le replat avant la montée finale qui mène au col de Léchaud. Les conditions sont au top, mais l’ambiance se réchauffe vite et nous croisons déjà des skieurs très matinaux qui descendent dans la poudreuse.

     



Nous poursuivons en direction du col dont la partie gauche est bien cornichés ( pas de photo et c’est bien dommage). Nous poursuivons donc prudemment sur la droite en nous espaçant et nous débouchons au col de Léchaud sans encombre. La Chartreuse se dévoile. On a beau connaître ce paysage c’est toujours aussi beau.



Nous poursuivons en direction du Col du Loup.




Puis après une courte descente avec les peaux plus ou moins acrobatique nous poursuivons sur le raidillon d’accès à la crête du Grand Som. Malheureusement les nuages commencent à monter et de temps en temps nous sommes dans le brouillard. L’heure avance et la neige se ramollit un peu. Nous décidons donc de nous arrêter sur une antécime à 1972m pour ne pas prendre plus de risques à la montée et de profiter de la bonne neige à la descente.




Bon choix, la descente est un régal. A tel point que redescendus au col de Bovinant on en reprendrait bien un peu. Une partie du groupe part donc à l’assaut du col de Mauvernay... Le soleil est revenu et il tape dur, mais la montée est vite liquidée et nous descendons en formation digne du meilleur remake d’Apocalypse Snow vers nos amis qui profitent du spectacle en bronzant.


Une courte remontée au col du Loup, une nouvelle descente et nous voici au sommet du Petit Som après une courte remontée. Nous dépeautons pour la dernière fois et nous descendons en direction du parking dans une neige qui a quelque peu perdu de son moelleux et qui met nos cuisses à rude épreuve.
Nous retrouvons un parking qui est passé à l’heure d’été en une journée avec une température douce et la neige fraîche qui a quasiment totalement fondu.

La traditionnelle bière sera prise au bar des boulistes des Echelles sous une température bien printanière, et où nos tenues de ski semblent quelque peu incongrues.

Merci à tous pour votre bonne humeur.

jeudi 29 mars 2018

Tour de la petite Miaz (Aravis) : 24 Mars 2018

Rendez vous est donnée à 6h à Vénissieux pour 8 d’entre nous. Pascal et Serge qui partaient de la fameuse sortie 7 nous rejoignent directement au Grand Bo.
Nous nous retrouvons tous un peu avant 8h sur la place du village

Le plan initial était de faire le tour du Jallouvre.
Ce parcours passe par toutes les faces de la montagne en passant par les cretes et quelques pentes raides.
La nivo du jour n’est malheureusement pas adaptée à ce type de tour, surtout pour un grand groupe.

Nous nous rabattons donc sur un autre tour, moins expo, celui de la petite Miaz.

Nous chaussons les skis au parking de l’auberge nordique vers 8h30 et nous remontons jusqu’au pied du premier ressaut.
Il fait beau et froid. Nous mettons les couteaux qui seront les bienvenus pour cette première partie.

Cela monte raide les 400 premiers metres. Nous passons le petit couloir, court, qui nous permet de passer la barre rocheuse.

Nous nous retrouvons enfin au soleil, et nous pouvons retirer les couteaux.

Traversée pour rejoindre la combe du Charvet.

La remontée de la combe est assez douce mais les trois skieurs qui étaient devant ont fait une trace plutôt raide.
On avait le choix de faire la notre mais on a préféré raler et prendre leur trace J

Après un peu moins de 4 heures de montée et plus de 1300m de dénivellé nous arrivons au col du Charvet.
Ensoleillé, pas de vent, belle vue, pique nique… what else

Nous redescendons en passant par l’autre versant de la petite Miaz.

Là, petite déception, la neige est croutée.
Mais lorsque nous retrouvons la trace de montée nous sommes dans une neige sympa et tout à fait acceptable

Nous suivons notre trace de montée pour la traversée, descente du ressaut puis retour à l’auberge nordique vers 14h30

Et enfin une bonne bière au village!

Retour à Lyon vers 17h (un peu plus tard pour ceux qui se sont arrêtés pour acheter du reblochon)

Une belle sortie (dans un très beau massif). Un bon groupe, un bon rythme, une bonne neige, un beau soleil.
Cool quoi