mercredi 9 décembre 2015

Pointe d'Areu (Aravis) : 5 Décembre 2015


Cartographie : IGN 3531OT

Difficulté :
Course facile – ski 2.2 - mais longue bien adaptée par faible enneigement ou nivo douteuse

Départ depuis station de ski de Romme au-dessus de Cluses. 2 hrs de route depuis Bron.

Description de l'itinéraire :
Depuis Romme, remonter la piste de ski jusqu’en haut puis suivre un chemin en forêt jusqu'au chalet des Vuardes, puis Chalet de Vormy (descente de 100m). Suivre plein S en contrebas des crêtes pour les rejoindre au col coté 2101 situé entre la Pointe et la Tête du Château. De là suivre la crête jusqu'à la Pointe d'Areu 2478m. Pente terminale plein N plus raide mais se monte à skis.
Descente par le même itinéraire en passant par la Tête de Sallaz 2026m par une courte remontée de 100m.
D+ 1400m.

Matériel spécifique
Classique de randonnée à ski. Couteaux utiles pour la pente terminale.

Météo et conditions nivo
Couvert le matin se dégageant. Grand beau à partir de 10hr. Sommets accrochés à partir de 14hr.
5 à 10cm au départ de Romme, skiable grâce à la dameuse. Env 30cm à 1800m sur la piste forestière. Au-dessus, 20cm à plus de 50cm suivant l’exposition au vent. Bonne skiabilité tout le long. Pas ou  peu de touchettes. Les skis ont été préservé !

Horaire
Départ 7h30 sortie 7 de l’A43, skis aux pieds 9h30, sommet 14hr, voiture 16hr.
  
Commentaires libre
Première sortie de la saison ! Peu de candidats se sont manifestés pour cette première : peut-on l’expliqué par le faible enneigement, les journées encore printanières, la concurrence de la SaintéLyon ou bien l’objectif peu attrayant (Gebroulaz, puis Taillefer pour finalement aller à la pointe d’Areu) ? Nous avons opté pour la pointe d’Areu pour gérer au mieux le compromis : accès, ensoleillement, enneigement, difficulté… bref l’équation impossible. Au final une bien belle course contemplative et panoramique dans un coin peu parcouru depuis Lyon avec un gros potentiel dans une difficulté modéré. Nous avons rencontré deux randonneurs à skis.






mardi 10 novembre 2015

Idée cadeau ?

Lue dans Montagnes Mag ce mois ci, une idée cadeau pour vos amis alpinistes.
Il s'agit d'un livre de Cédric Sapin-Defour intitulé "Qu'ignore-je ? L'alpinisme".
Dixit Montagnes : "les bons mots de Sapin-Defour piquent, râpent à en réveiller les plus aigris, même les moins gâtés en sens de l'humour".

mercredi 28 octobre 2015

Montagne en scene Winter 2015

Le festival "Montagne en Scene 2015 Winter Edition", c'est très bientôt (le 3 décembre à Lyon).

Pour le teaser, c'est par là, et pour les infos pratiques (dates, réservation, films présentés), c'est ici.

A+

Lecture de préparation de saison hiver

Hello,
simple post pour vous proposer une lecture préparatoire de la saison hiver qui s'annonce.

Recommandé par l'ANENA : un article sur la sécurité en montagne.

Bonne lecture !

dimanche 4 octobre 2015

Camp d'été en Argentera (Italie) : 2 au 7 Aout 2015


L'Argentera est un chaînon de sommets dans le parc naturel des Alpes maritimes, frontalier avec le parc du Mercantour, province de Cuneo, au sud de Turin. Ce chaînon comprend le sommet de l'Argentera qui culmine à 3297m et le Corno Stella, sorte de mont aiguille, 3050 m.

Dimanche:
Départ de Lyon en début d'après-midi. Trajet par l'itinéraire le plus rapide: Chambery, tunnel du Fréjus, Turin, Cuneo. Nous arrivons à Entracque, notre point de chute, en début de soirée et il nous faut trouver un camping. Notre choix se portera sur le camping de San Giacomo, à 10 km de là, au fond d'une vallée sauvage. On ne sera pas déçu. Ce camping a des airs d'Ailefroide en plus petit. Chacun se plante où il veut et il est possible de faire un feu. Accueil très sympa des propriétaires qui nous proposent de dormir dans une tente à disposition et de reporter le montage de la nôtre au lendemain. Les autres campeurs sont principalement des Hollandais, quelques Italiens, aucun Français.

Lundi:
Recherche d'un emplacement et montage de la tente. Petites courses et visite d'Entracque puis après-midi sur un site école d'escalade sur les hauteurs de Sant'Anna di Valdieri. Quelques voies facile en dalle pour s'échauffer puis des voies plus difficiles en 6a pour se familiariser avec le gneiss de la région.
Retour au camping, c'est soirée Pizza. Toute la famille du proprio s'y met. Jamais mangé autant de pizzas et aussi bonnes :)


Mardi:
Lever 7h pour se diriger vers une autre vallée et accéder au refuge Bozzano, au centre du vallon de l'Argentera, au pied du Corno Stella. 2 h de montée sur un beau sentier, d'abord dans les sapins, puis très minéral à l'abord du refuge. Très bon accueil. Le refuge est très sympa, pas très grand, 24 places, mais très bien conçu, on s'y sent bien. Il y a pratiquement que des français ici. On trouve même un membre du Gaul... Pour agrémenter l’après-midi, le gardien nous conseille la voie "Lagramusa internationnal" 4 longueurs bien équipées, en 5c+ max sur le contrefort de la Quota, à 5mn du refuge.



Mercredi
Petit déjeuner à 7h, comme tout le monde et direction l'attaque du chaînon des guides. Parcours d'arête Ouest - Est en principe jusqu'au Corno Stella, avec possibilité de s'échapper. On est la seule cordée. Les autres sont principalement sur le Corno Stella. Le rocher de la première partie est réputé être assez pourri. En effet. ça parpine pas mal. Chaque prise de pied ou de main doit être testée. C'est assez stressant. Très difficile de poser des sangles et des coinceurs fiables dans ce terrain. On va exploser l'horaire de cette voie qui est un peu difficile pour notre cordée de 3 mal entraînée. Passage difficile pour passer la pointe Plent en tirant 2 longueurs sur coinceurs dans un niveau qui doit bien être du 5b. On atteint la limite horaire que l'on s'était fixé après la pointe Plent, au premier échappatoire. On décide donc de se sauver de là en tirant les 3 rappels de 50m dans la voie de la cheminée. Retour au refuge bien crevés... Farniente sur la terrasse en regardant les bouquetins et petit exercice de slack line pour Thomas entre 2 blocs à 4m du sol.



Jeudi:
Ascension du Corno Stella. Le sommet est divisé en deux. une partie inférieure, le socle, donne accès à une vire médiane. Plusieurs voies sont possibles pour y accéder. Nous optons pour "Sinfonia d'autunno", 5 longueurs en 5b max bien équipés. Une petite péripétie au 3eme relais oblige Thomas à redescendre complètement en moulinette pour remonter ensuite d'une traite après avoir récupéré ce qu'il a bêtement échappé d'en haut. Arrivés à la vire médiane, d'autres voies permettent l'accès au sommet. Nous prenons les 3 premières longueurs de "Carlo Rossano superiore", bien équipé. Le pas de 6a obligatoire de la 3eme longueur nous décourage de poursuivre sur le meme niveau de difficulté et nous finissons l'ascension par les 2 dernières longueurs de la voie historique "Campia". Difficulté plus modeste, 5c quand même, partiellement équipé, en très joli rocher. Sortie sur le plateau sommital qui est un champ de pierres dont on se demande comment elles sont arrivées là. Descente en 4 rappels jusqu'à la vire, puis descente par la voie normale qui se termine par une cheminée facile que l'on descendra en un rappel. Retour au refuge par le méga pierrier. On prend le temps de manger un morceau puis on fait nos sacs pour redescendre dans la vallée au camping après ces 2 nuits à Bozzano. Descente rapide, quelques chamois nous regardent.
Retour au camping pour une dernière nuit.



Vendredi
Retour sur Lyon via le tunnel du Fréjus après avoir déposé Thomas à la gare de Borgo San Dalmazzo pour qu'il rejoigne directement Menton pour la suite de ses vacances.

Conclusion
Belle région. Les gens sont sympa, le climat agréable. La grimpe est intéressante, il y a de quoi faire, le rocher est beau (à part l'arête du chaînon....) et les voies ne sont pas encombrées (petit refuge, vaste domaine).

dimanche 20 septembre 2015

Tour des Gémeaux (Vercors) : 12 Sept 2015


Départ de Lyon à 7h00 du local Corvi.
Après la traversée de St Michel des Portes, arrivée au pont des Pellas ou l’on peut se garer sur le dernier parking qui mène au Parc acrobranches.
Le haut des sommets est bien accroché par les nuages qui traversent Sud/Nord, mais il ne pleut pas.

Départ sur le sentier à 9h00, 1h30 de marche d’approche, passage au col de l’Aupet.
Arrivée au pieds de la voie, une écaille bien caractéristique, on voit sur la gauche la file indienne des candidats à la voie normale. Au moins 40 personnes sont visibles au départ et le long du parcours.
Pour notre voie, une cordée est partie et nous laisserons passer un guide et ses deux clientes.

A 11h00, c’est Eric qui démarre la 1ere longueur. Un 5b morpho qui nous posera quelques soucis, pris à froid, mais que nous passerons tous.
2eme et 3eme longueurs s’enchainent, 5a, mais avec des points espacés et il faut rajouter quelques friends dans les fissures.
Ensuite c’est le passage en 5c au dessus de la grotte. Ne pas hésiter à tirer à droite, monter à la verticale puis revenir à gauche en traversée au dessus de la dite grotte.
Heureusement, ce passage est bien équipé et on peut également passer en artif et tirer sur la dégaine (mais on ne l’a pas fait :), ou presque pas).
La 5eme longueur est un dièdre en 5b bien vertical et toujours peu de points. 
Enfin nous finissons par 3 longueurs en 4b/c assez hétérogènes, peu de points donc avec recherche d’itinéraire.
Au final nous sommes au sommet vers 15h45/16h00.

La météo s’est maintenue, rares apparitions du soleil, et seulement quelques gouttes à la montée.
En haut, le vent du sud souffle, nous trouvons refuge pour manger dans une zone de bivouac.
Quelques autres cordées de la voie normale sont encore là et se dirigent vers la descente des tubulaires.

Vers 17h00, nous prenons à notre tour le chemin de la descente, longue désescalade pas à pas pour éviter de faire tomber les pierres.
Au 1er rappel nous retrouvons les cordées de la voie normale qui attendent leur tour.
Et oui, beaucoup de monde dans la voie normale le matin, ça bouchonne pour la descente l’après midi !
Premier rappel de 30 metres puis ce sera le long rappel de 45 metres. Au départ, beaucoup de monde en attente mais 4 lignes de rappels sont installés ce qui accélérera la descente.

Nous terminons la partie rocher vers 19h00 et empruntons le sentier qui nous mènera à la voiture. Arrivée vers 20h00 juste avant la nuit et la pluie !
A Saint Michel des Portes, Pierre nous offre une bière locale dans le tout nouveau bistrot associatif ‘le pilier Sud’.
Retour sur Lyon vers 22H00.

Bilan : 
C’est une course magnifique, complete, un bon rocher sur les 5 premières longueurs, nécessitant un peu de recherche d’itinéraire sur la fin, la pose de coinceurs et la maitrise du rappel pour la descente.
Dans le timing, bien prendre en compte les attentes liées aux autres cordées.
Ajouter à cela l’approche A/R, cette course est longue, nécessite un peu d’expérience ‘terrain d’aventure’ et doit se réaliser en petit comité.

Un grand bravo à Pierre qui a réalisé ici l’un des objectifs qu’il s’était fixé depuis fort longtemps.












mardi 8 septembre 2015

Roche de la Muzelle (3465m) : 5/6 Septembre 2015


Les courses initialement envisagées n’étant pas en bonnes conditions, nous choisissons  la Roche de la Muzelle qui n’a pas pu être réalisée le week end précédent. La météo s’annonce bonne mais avec une chute de température assez notable par rapport à la canicule de cet été.

Départ du local à 13h pour arriver au parking du hameau de l’Alleau vers 15h. Après répartition du matériel nous partons pour les 1150 m de dénivelé pour monter au refuge de la Muzelle (2115m). Assez rapidement Margaux a des ampoules aux pieds dans ses chaussures neuves et nécessite une pause « compeed/pansements ».

Nous arrivons au refuge un peu avant la soupe, la gardienne nous indique nos lits qui sont ceux de la salle à manger pour ne pas réveiller les autres pensionnaires (nous sommes le seul groupe pour la Roche de la Muzelle). Le site est splendide mais quelques nuages cachent notre objectif. Le mari de Chantal Durdan, la gardienne,  n’est autre que l’ouvreur du couloir homonyme (topo) ; il nous conseille sur l’itinéraire en cette saison. L’hiver a été court et l’été chaud, l’itinéraire à cette époque suit une longue arête rocheuse pour prendre pied sur le glacier assez haut et le col Jean Martin est très délicat.

Dimanche : réveil à 4h, départ 5h sous un magnifique ciel étoilé et bien éclairé par la lune. La marche d’approche se fait par un bon sentier, passage par la roche percée, qui nous emmène sur le début de l’arête vers 2600 m. Les ampoules de Margaux se sont réveillées et elle décide de s’arrêter. Elle reste pour regarder le lever du jour dans ce cadre magnifique puis redescend au refuge.

Nous nous encordons pour progresser sur cette arête sans difficulté mais assez longue pour rejoindre le glacier vers 2900m. Le glacier est très crevassé et en glace vive par endroit. Nous ne faisons que le traverser sur 100m de dénivelé pour rejoindre le Grand Roux que nous remontons sans difficulté jusqu’au col Jean Martin (3257 m). Suivant les conseils du gardien nous contournons le gendarme du côté sud/est pour dire bonjour au soleil et passons par la « boite à lettre » pour rejoindre une vire expo (3 points). Jérome et Eric continuent en direction du sommet. Je redescends par l’itinéraire de montée avec Camille.

Récit de Jérôme pour la suite de l’ascension :

« Depuis la vire (expo) nous avons atteint le sommet (antécime juste avant) après 2 heures d’escalade sans jamais dépasser le 3c/4a (2 pas). L’itinéraire passe d’abord dans une cheminée en face nord peu engageante puis passe sur l’arête vertigineuse. Après 15 min au sommet nous sommes redescendu par l’itinéraire de montée en désescalade délicate. Plusieurs cordelettes de rappel sont en place mais ne sont pas nécessaires. Au retour la vire d’accès au col est bien plus commode. La descente jusqu’au col prend autant de temps que la montée (2h). Nous avons shunté le passage dans les rochers du Grand Roux à la descente en traversant une pente raide du glacier surplombant une énorme rimaye (à faire seulement si vous avez le pied sur et le cœur accroché !). Retour au refuge par l’arête sauf une incursion sur un sentier balisé en bleu : A NE PAS PRENDRE car cheminement chaotique dans un terrain branlant et passage de désescalade délicats. » 

Nous nous retrouvons tous au refuge à 16h pour prendre un verre et débriefer avec le gardien qui nous assure que la Roche de la Muzelle est le sommet des Ecrins qui a le plus grand dénivelé depuis le parking (D+ 2500m !). Sur ce, nous descendons les 1150 m restant pour rejoindre le parking. Retour à Lyon vers 21H.
L’état de nos jambes lundi matin, nous confirment bien que le gardien avait raison !

En conclusion, superbe sommet qui peut se faire soit en début de saison sur terrain glaciaire soit en fin de saison pour les rochassiers mais dans les deux cas avec un bon entraiment physique !
Félicitations à Camille pour sa première sortie et la prochaine sera la bonne pour Margaux.







Pilier de la double Brèche (Vercors) : 5 Septembre 2015


Départ de Lyon à 7h30 du local Corvi.
Arrivé au-dessus de Prélenfrey à 9h20.
1h de marche d’approche pour atteindre le bas de la voie.

En sortant de la voiture la météo correspond aux prévisions (matinée fraiche et peu de nuage… une bonne journée en perspective). Certains d’entre nous hésitent entre le pantalon long/coupe-vent/polaire/gants… finalement on prendra au plus chaud. Et les heures suivantes nous feront pas regretter notre choix !!!
                   
Le pilier n’est pas difficile à trouver et en s’approchant on voit une cordée de deux en bas de la voie en train de finir de s’équiper. Les quelques minutes pour se préparer nous ont bien refroidit et on se rend compte qu’il fait bien plus frais qu’à la voiture. Une couche de nuage s’est accrochée aux sommets du Vercors et ne les lâcheront plus de la journée. On verra le soleil taper la vallée et massifs autour mais ce ne sera pas pour nous.

On part en deux binômes Thomas/Jerome puis Gilles/Eric. Température au départ de la voie autour de 5°C… ambiance !

Premier longueur 4b, théoriquement « facile » qui sera bien compliquée par l’insensibilité de nos doigts gelés. Le premier relais se fait sous de grosses rafales de vent.

Deuxième longueur, Thomas veut se confronter aux difficultés de la 5c. Ce sera avec de beaux mouvement et témérité qu’il passera un joli surplomb. En attendant Gilles et Eric me rejoignent au premier relais. On tremble de froid, on sent plus nos mains. On se concerte et décide de rejoindre Thomas avant de descendre en rappel. Je pars avec les cordes de Gilles et Eric afin qu’il fasse la deuxième longueur en moulinette.

C’est agglutinées au deuxième relais qu’on prépare notre rappel. Le vent à encore forcit et Eric nous fait une très belles démonstration de lancer de corde face au vent ;)

Rappels heureusement commode mais qu’on doit équiper (la voie n’est pas prévue pour être redescendu).

La fin de la journée se transforme en une rando qui nous amène au col Vert et à une Glacière le long du chemin.

Bilan de la journée :
-       une course très froide malgré la météo prévue et une face Est censée être bien exposée au soleil
-       un bon groupe homogène
-       Une petite frayeur lors d’une chute de pierre au deuxième relais (provoquée par la cordée qui nous précédait ?!?)
-       Une bonne rigolade au lancé de corde

La voie est belle et bien équipée, sortie à (re)proposer l’année prochaine !




Graves y Cimes (Ecrins) : 27-28 Juin 2015



C’est avec beaucoup de retard que je vous transmet le compte rendu de la Grave Y Cimes réalisé en juin dernier.
Mais nous étions deux organisateurs, Jerome R et moi-même donc il fallait qu’on se mette d’accord pour les droits d’auteur ect…

Bref, ce fut un très bon week-end réalisé avec un bon groupe de 8 personnes.

Afin de rejoindre la destination avec le véhicule du Corvi, la route a été plus longue que l’an dernier à cause des derniers événements avec le tunnel de Chambon donc nous avons contourné par le Col du Galibier.

La route est très belle et il y a du Beaufort à prix défiant toute concurrence !
Malheureusement, fermé à l’aller et au retour !

L’organisation de La Grave Y Cimes est comme l’an dernier : irréprochable, les organisateurs sont à l’écoute, aussi bien pour escalader en grosse que pour faire le secouriste afin de refermer une plaie, par contre pour trouver le docteur et faire des points, ce n’était pas si simple mais nous y sommes arriver.
Et cette année, le soleil était au RDV tout le week-end.
Le camping était fort sympathique (le même que l’année précédente).

Beaucoup d’ateliers ont été effectués, remonté sur corde, escalade en grosse et en crampons, passage de rimaye (qui peut être très dangereux), informations poste secouriste (attente de l’hélicoptère…), carte-orientation, recherche DVA, terrain d’aventure et artificiel, cascade de glace…….

Nous n’avons pas fait la course proposée car nous avons préféré faire des ateliers.
Tout n’est pas faisable sur 2 jours.

L’activité est en forte baisse à La Grave (tunnel)donc à voir si l’expérience pourra être renouveler l’an prochain mais on l’espère en tout cas.






samedi 18 juillet 2015

Dent du Géant (Mont Blanc) : 11 Juillet 2015


Objectif : Dent du Géant, 4013m, approche mixte neige/rocher puis 160m d’escalade, III/AD+/P2/IV+

Conditions :
·         météo : tempête de ciel bleu, pas de vent, nuages le soir mais pas menaçants, 2-4°C dans la tente le matin
·         neige : glacier du géant tout bouché, neige se tient bien malgré la météo, et même le soir (sauf la rimaye un peu molle à 20h)
·         rimaye bien ouverte (ne passera plus que qques jours)
·         couloir de neige ok (100m, 45°), rochers bien branlants pr l’approche
·         escalade : très bon rocher, équipement sur-dimensionné, cordes fixes en place bon état
·         rappels : 2 spits/relais, mais ns avons rajouté des maillons rapides pr relier les points (vieilles cordelettes/sangles en place)

Budget :
·         tunnel Mt Blanc: 56Eu/voiture => 14Eu/p
·         A/R Helbronner : 45Eu/p
o   Pr info : l’A/R Helbronner depuis Chamonix=84Eu/p
·         Péages A/R St Priest-Chamonix=44Eu


Résumé :

Partis samedi midi de St Priest, et après un petit stress au passage du tunnel du Mt Blanc(56Eu/voiture), nous embarquons dans l’avant dernière benne pour Helbronner : 3450m. Surprises :
·         le téléphérique n’est plus à l’endroit historique, la Palud, mais depuis 2mois sur le plateau d’Entrèves à 1km
·         c’est une benne sphérique, tournante : magnifique
·   les gares de départ, intermédiaire et d’arrivée sont de véritables aéroports : modernes, ouverts, vitrés, éclairés, cave à vin, salle de conférence de 200p, plateforme circulaire d’observation à 3500m, ascenseur qui descend dans la montagne de 75m, galerie souterraine de 100m de long…

 On pose nos 2 tentes sous le col des flambeaux à 3400m, nous resterons 2 nuits sur ce camp de base.
Départ tranquille le dimanche matin à 9h afin d’éviter la foule et le froid dans la partie rocheuse exposée W (~4000m).
Départ pour le rocher depuis « la salle manger » à 12h15, nous grimpons à 4 (3 cordes) et atteignons le sommet 3h30 plus tard, malgré un petit embouteillage sur la dernière longueur : 5 longueurs en tout, très abordable, surtout en chaussons, très beau granit. Les cordes fixes ne sont pas vraiment utiles, sauf si on souhaite éviter le dièdre de 5m dans L4 (5c libre ? pas homogène avec le reste de la voie mais beau qd même).






Descente en 3 rappels après avoir salué la Madone, 2h en tout. Retour à 21h au camp de base.
Retour Entrèves à 8h, petit dèj à la voiture, retour St Priest 11h30.

Conclusion :
Très bonnes conditions, très bonne équipe, course très complète : neige, couloir, rochers/arête, escalade, très abordable en niveau, le tout dans le cadre splendide de l’envers du Mt Blanc, un régal. Merci à Pascale, Philippe et Jérôme d’avoir permis cette sortie !