samedi 10 décembre 2016

Week end escalade à Seynes (Gard) : 15-16 octobre 2016

Départ samedi 7h15 pour Pierre, Elodie et Eric. Nicolas est parti la veille pour voir sa famille à Alès
Arrivée vers 10h, RDV au café à Seynes où l’on retrouve Nicolas.
 
La falaise de Seynes s’étend sur 1 km de large, exposée plein sud et comporte une dizaine de secteurs. Nous choisissons le secteur « Jean-Marc » pour commencer car il comporte plusieurs voies à notre niveau et devrait nous occuper au moins une partie de la journée.
On commence par des voies faciles pour s’échauffer et se familiariser avec le rocher. Puis une 5b qui permet de se rendre compte que la dalle en adhérence, c’est pas toujours facile. On essaye ensuite des voies sur des niveaux croissants pour finir pour certains sur une 6b avec un départ tout  en adhérence.
Le ciel est resté bleu toute la journée et la température douce. Nous avons partagé le secteur avec quelques membres d’un club local du CAF

Le soir, direction Alès à 20 km. La famille de Nicolas nous fournit le gite et le couvert : invités chez la mère de Nicolas pour le repas du soir. Logement chez son frère. Très sympa, merci encore.
Réveil à 8h pour se préparer pour la 2eme journée. Temps gris, couvert, mais pas froid. Retour à la falaise de Seynes après quelques courses au supermarché pour le pique-nique de midi.
Secteur « nouveau monde ». Très grand secteur de 200m de large, avec notamment toute une partie de haut niveau  (qui serait pour nous de haute voltige) en dévers avec colonnettes >7a. Nous, on ira sur une partie à notre niveau. Echauffement sur des voies faciles puis 5b, 5c, 6a. La configuration est à peu près identique pour toutes les voies : 1ere partie en dalle très fine ou à trous, puis un mur aérien avec parfois un surplomb. Certains passages ont les points assez espacés.
Fin de la journée vers 16h pour Nicolas, 17h pour les autres.
Retour sur Lyon après une pause pour une petite bière.

Conclusion :
Un site très intéressant et très vaste. Il faudrait plusieurs WE pour en faire le tour.
Peu fréquenté. 1ere pour Elodie qui n’avait grimpé qu’en salle et jamais en falaise.







mercredi 28 septembre 2016

Journée famille à Hières sur Amby (38) : 25 Septembre 2016

36 personnes se sont données rendez-vous ce dimanche 25 Septembre à Hières sur Amby pour profiter d’une belle journée d’automne.
Le programme :
  • 3 VVTistes ont démarré la journée dès le matin : Philippe pour se rendre sur place ;  Pascale et Eric pour faire un tour dans les environs de Hières sur Amby
  • Tout le monde s’est retrouvé dans la prairie communale vers 12h30 pour prendre l’apéro puis pique-niquer
  • Alban, Valérie, Cécile et Rémi sont allés ensuite faire une rando sur le plateau de Larina d’où ils ont pu admirer la vue sur la grande plaine de l’ain, depuis la madone.
  • Tous les autres, c’est-à-dire, en essayant d’oublier personne : Nicolas, Patricia et ses amis, Marion, ses enfants et ses amis, Thomas, Franck et sa famille, Marc-Henri et sa famille, Adrien et sa famille, Pascale, Eric sont allés sur le site d’escalade de la ruine pour grimper quelques voies de niveaux variés, du 4a au 6a+ pour les plus teigneux. Certains ont préféré faire de l’accrobranche sauvage. Et tout ça sous l’œil d’un chamois des plaines.
Le soleil a bien brillé toute la journée, jusque vers 18h, heure à laquelle tout le monde s’est dirigé vers son chez-soi en retrouvant le mauvais temps et la grisaille de la ville…

Conclusion :
C’était une bien belle journée qui a permis de se retrouver dans une ambiance relax. A refaire !







Raid ski en Norvège

Mea culpa, j'ai omis de publier cet article qui date d'Avril cette année, relatant une semaine de ski en Norvège.

Certains diront que c’était probablement un des plus beaux raids de la saison, d’autres que c’est pour ça que l’on y retourne… Je dirais tout simplement que cette semaine en Norvège a été géniale sur tous les plans.
Vous trouverez le CR detaillé du programme réalisé suivant ce lien, 15 jours ont été nécessaires à l atterrissage pour ma part.

En quelques mots et chiffres :
  • Lyngen Alps 70° parallele Nord : destination à faire au moins une fois dans une vie de skieur
  • Groupe : homogène et hyper motiv
  • Periode : Avril c’est encore froid mais cela permet de descendre à la mer en ski (6h de nuit) , en Mai il y a surement un peu de portage sur les 200 premiers metres et il fait jour tout le temps à partir du 18…
  • Transport : Les attentats à Bruxelles nous ont mis dans l embarras mais 3 jours avant tt était reglé OUF ! Le trajet du retour a été un peu chaud à Oslo (check in bagage) mais on a gagné 2H30 sur le parcours aller (10H30 aller, 8H retour). Enfin, aucune valise et aucune paire skis n’ont été egarées.
  • Minibus : le choix de prendre un 16 places a ete le bon,on a pu entassé tout notre bardat,  merci michel pour nous avoir trimbalé toute la semaine.
  • Repas : Faire sa popote tous les soirs a permis de decouvrir de vrais talents de cuisinier !
  • Accueil : nous avons été logé à Lyngseidet dans une maison annexe à une ferme à recommander, poisson frais , confiture, dessert tout y est passé. Un grand merci à Hilde pour son accueil
  • Ski : chute de neige le 2° jour sans gros vent, poudreuse assurée pour le reste de la semaine Good ! presque 10000 D+ en 6 courses motivée l’equipe !
  • Meteo : comme nous disait Hilde, le temps change vite ici…. Effectivement meteo pas tres fiable mais on n a jamais été dans la puree de pois sur tout le parcours, plafond evoluant de 1200 à 1600m en fonction des jours. Grand beau le dernier jour ! GPS utile voir indispensable pour faire des boucles
  • Equipement : on supporte la goretex toute la journee… bonnet gant surgant au dessus de 200m d’altitude car il y a toujours une petite brise raffraichissante,  mais ce n’est pas necessaire de passer à des equipements polaires.
  • Budget : 950 € avec assurance FFME et saumon fumé local! c’est beaucoup mieux que par Allibert ou 66° Nord
 
En résumé à refaire, si quelqu un se sent pour l'année prochaine, ne pas hésiter à me contacter

mardi 27 septembre 2016

Les Bans (Ecrins) : 9-10 Juillet 2016

Obj : les Bans (3669m) voie normale = arête ENE, PD+
Conditions : Météo : grand beau samedi, sommets dans la « vapeur » dimanche (dommage), iso 0°C = 4500m
Nivo : glacier bouché, col ouest rimaye passe
Participants : Après les habituels A/R entre participants, le bilan est : Pascale R, Gauthier R, Etienne (orga)

Départ ~12h de Grenoble après une petite confusion entre le Minotaure (péage Grenoble) et le Centaure (sortie 7, A43)… Pic nic à la voiture à la Bérarde et montée au refuge de la Pilatte, tranquillement, en 3h. 




Lever 3h (eh oui il faut chaud !), départ 3h40, arrivée au col Ouest sans problème (mais la Rimaye ne passe plus pr longtps => faudra passer par le col E) à 6h30. On laisse les crampons et attaque les 250m d’arête en escalade facile, III+. Pas de problème d’itinéraire, assez facile à trouver et très bon rocher. Ça bouchonne un peu devant, mais grâce à une petite erreur on repasse devant et arrivons au sommet à 8h, dans le brouillard.






Contre toute attente, la descente nous prendra 2h (plus longue que la montée), mais tout en désescalade, pas besoin de rappels. Côté matériel : 6 sangles suffisent, et 2 dégaines pr crocheter les quelques sangles qui trainent sur la voie. Retour au refuge à 13h par le glacier toujours bien bouché mais les ponts se fragilisent, hein Gauthier ? petite sieste et retour à la Bérarde en 2h. Retour à Grenoble à 18h30






Bilan : Bien belle montagne, course mixte neige et rocher, voie abordable et bon rocher mais l’ensemble reste assez long.

Pic Coolidge (Ecrins) : 9-10 Juillet 2016

La météo annoncée pour le week end est bonne.
Samedi nous croisons Etienne S sur le parking de la Bérarde qui s’apprête pour la montée au refuge de la Pilatte tandis que nous partons en direction du refuge Temple Ecrins.

La température est assez élevée mais le paysage est magnifique.



Nous sommes chaleureusement accueillis par la gardienne. Le pic Coolidge est en bonne condition, le refuge est complet, et notre table est privilégiée de devoir diner dehors devant un beau panorama.

Dimanche, réveil 3h30 – le ciel est assez dégagé mais des nuages sont accrochés sur les sommets.

Le chemin est bien tracé au départ et nous progressons à notre rythme jusqu’au moment de mettre les crampons. Thierry qui a attrapé une belle ampoule en montant au refuge, décide de s’arrêter.
Nous continuons avec Marie jusqu’au col de la Temple, puis continuons sur l’arête sud qui nous réserve quelques passages exposés. L’itinéraire du topo se retrouve facilement.



Nous débouchons sur le plateau que nous traversons jusqu’à la pente finale.
Le sommet est toujours dans les nuages, nous sommes en retard sur l’horaire, nous décidons donc de commencer le retour.
Nous descendons précautionneusement l’arête jusqu’au col, puis le retour au refuge où nous retrouvons Thierry.

Bilan : une jolie course en terrain mixte demandant une première expérience en alpinisme.

Le Saut du Gier (Loire) : 23 Juillet 2016

Petite journée d'escalade à 1h de Lyon
Départ 7h30 de Vnx, retour vers 15h30.
Temps couvert mais pas de pluie.
Voie en 6 petites longueurs, niveau 4/5, sur un Granit compact en 1ere partie de voie puis plus découpé en 2eme partie.
De par la météo, le rocher de la 1ere longueur était glissant avec présence de lichen. Ensuite c’était mieux.
Bon équipement récent sur spits.

Bilan : belle voie type montagne dans un cadre magnifique à 1h00 de Lyon.

Parfait pour roder la pose de relais et les manip de cordes en préparation de sorties montagne.

mardi 28 juin 2016

Grave-Y-Cimes (Ecrins) : 25-26 Juin 2016

Compte rendu de participation à la Grave-Y-Cimes de la FFME

Vendredi :
Départ du parking du CORVI à 16h30, nous prenons Laurence à Parilly puis direction La Grave. 2H30 de route(dont le petit quart d’heure d’embouteillage habituel à Grenoble) et nous arrivons au camp de base de la de la Grave Y Cimes. Nous avons tout juste le temps de retirer les coupons pour le camping, le resto et les remontées avant que le pot de bienvenue nous soit offert : Perrier/Chartreuse et délicieux fromages locaux !
Briefing sur l’organisation du we et petits rappels de sécurité. Nicolas nous dépose, Carine et moi, au camping  qui est juste en dessous des remontées (10min à pied). Il remonte ensuite au gîte qu’ils ont réservé à l’entrée du village.

Samedi :
9h, nous prenons les remontées en direction du glacier de la Girose à 3200m. Peu avant d’arriver à la gare terminale un mélange de pluie et de grêle se met à tomber, le tonnerre gronde et les nuages se noircissent… ambiance !
Arrivé au sommet on nous demande d’attendre que l’orage passe avant d’aller sur le glacier. On nous offre un café au restaurant d’altitude, y’a pas à dire nous sommes bien accueilli à la Grave Y Cimes !
L’orage part aussi vite qu’il est venu et nous attaquons le premier exercice : encordement à 15m pour marcher sur le glacier. Contrôle matériel et pointage puis direction les ateliers.
Nous faisons l’atelier passage de rimaye où nous apprenons à assurer à l’épaule et à faire un corps mort. L’atelier remontée sur corde à 3200m sera une vrai épreuve physique ! Ce n’était pas vraiment prévu mais Carine et moi testons l’artif. Enfin Laurence et Nicolas passent par l’école de neige (assurage d’une chute dans une pente de neige). La journée passe vite et nous prenons à peine le temps de manger.
L’orage revient à 15h et les guides nous demandent de redescendre. Petite visite du village après la douche et bières sur la terrasse du Castillan avec vue sur les glaciers. Nous finissons la soirée «Au vieux guide », un sympathique petit resto en contrebas de la route principale.


Dimanche :
Nous partons directement sur l’arête facile (AD) que nous n’avons pas pu faire la veille. Carine et moi éprouvons quelques difficultés à prendre confiance dans nos pieds (pas évident le 4 sup en crampons). Laurence qui n’a pas fait d’escalade depuis longtemps éprouve moins de difficultés !
Nous traversons ensuite le glacier en direction de l’atelier mouflage. Nous n’aurons pas le temps de tester les piolets tractions qui sont un peu plus haut, du coup nous nous rabattons sur la grimpe en grosse et en crampons.
Bière sur la terrasse à 3200m pour profiter du soleil qui ne nous aura pas quitté de la journée puis retour au camping pour démonter notre tente.
La journée se finira par une tombola : nous repartons avec un lot chacun (T-shirts et bonnet) !
Retour sur Lyon vers 20h30 (avec les éternels embouteillages de Grenoble…).

Conclusion :
7 ateliers réalisés : nous aurons pu toucher à presque tout ce qui se fait en alpi.
Une météo idéale (c’était pas gagné) et un cadre fantastique !
Une organisation parfaite de la part de la FFME avec un accueil chaleureux tout au long du we.
Le fait d’être libre de choisir les ateliers et de se promener sur le glacier est très appréciable.

Enfin, une petite équipe mais avec une bonne ambiance !












Escalade aux Dentelles de Montmirail (Vaucluse) : 19 Juin 2016

Les dieux de la météo ne sont pas favorables en ce moment et le WE initialement prévu dans les Aravis n’a pas pu se faire. On s’est rabattus vers une valeur sûre : le sud.
Nous avons donc fait une sortie à la journée, le dimanche 19 juin, aux dentelles de Montmirail.

Rendez vous au local du Corvi à 7h, le temps est gris. Le matériel et les grimpeurs se répartissent dans les voitures de Jean-Pierre et de Pascal. Le trajet est avalé d’une traite en à peine plus de 2heures avec un vent fort dans le dos et une météo qui s’améliore au fur et à mesure du trajet. On aurait bien flâné un peu en arrivant, mais il n’y a pas de café ouvert à Gigondas. Tant pis, on attaque direct en se dirigeant vers le col du Cayron, au cœur des dentelles. Et là, surprise : la route est maintenant barrée, il faut se garer aux Florets et continuer à pieds. Ce n’est pas une épreuve terrible non plus, ça nous rajoute juste un petit quart d’heure de marche. Le plan est de faire des couennes le matin pour s’échauffer en face sud de la chaine de Gigondas, puis de bouger en face sud de la chaine du Clapis l’après midi pour faire des grandes voies. En face sud car le vent du nord souffle très fort et ça, on s’en apercevra très bien en passant le col Pousterle au milieu de la chaine.

On choisit le secteur « pieds nickelés ». Quelques voies courtes et faciles pour s’échauffer, puis on passe aux choses sérieuses avec des voies plus longues de 30-35m dans des niveaux 5a à 5c+. Très beau rocher, configuration dalle avec des adhérences de pieds et des écailles pour les mains. Patiné par endroit, mais pas gênant du tout. Les cotations sont assez sévères avec des points assez espacés. Heureusement, Léo nous montera assez souvent la corde en haut ! Une des voies est un peu particulière, typée montagne avec la partie terminale qui passe dans une cheminée tunnel.  Ambiance stressante en arrivant au relais près du sommet avec le bruit du vent. L’heure tourne, il est déjà 14heures quand on se rend compte que l’on n’a pas mangé. Pique nique à l’ombre précédé d’un apéro avec des bières amenées par Nicolas. Bon, ça efface le contretemps d’il y a 15 jours à Saou :-)

Il est un peu tard pour changer de secteur et aller faire de la grande voie. On reste donc au même endroit, il y a encore des voies à explorer. Le soleil qui nous a cogné fort dessus se cache derrière la paroi , il fait un peu plus froid. On sent déjà plus les turbulences du vent qui continue à souffler fort de l’autre coté. 17 heures, on plie les cordes et le matériel pour reprendre le sentier et redescendre vers les voitures.

Trajet moins fun





au retour : le temps se dégrade au fur et à mesure qu’on remonte et le trafic est très dense et ralentit. Arrivée vers 20h30 à Lyon.

Conclusion:

Très belle journée de grimpe au soleil entourés de beaux paysages provençaux. C’était une bonne alternative à un WE qui s’avérait être automnal. Groupe dynamique, motivé et émerveillé par ce bout de caillou au milieu des vignes.

jeudi 16 juin 2016

Escalade à Saou (Drome) : 4 Juin 2016

Le plan initial était d'aller grimper sur la falaise d'Ablon, au milieu des alpages des Aravis. malheureusement, la météo prévoit des risques d'orages dès le début d'après-midi. On changera donc de destination pour aller là où les prévisions sont meilleures. Nous irons donc finalement à Saoû dans la Drome.

Départ à 5 de Vénissieux à 7h. Pascale part séparément des environs de Grenoble et on se donne rendez-vous à Valence sud. Le RDV foire, pas grave, on se retrouvera directement à Saoû.
Arrêt au café "l'oiseau sur sa branche" dans le joli petit village de Saoû qui a des couleurs de Provence. On y retrouve Pascale et son chien Lynch. 
Examen du topo et recherche d'un secteur avec des voies adaptées au niveau technique du groupe, c'est à dire entre le 5a et le 6a. Nous irons au secteur "aiguille de la tour - arête".


Courte marche d'approche d'une dizaine de minutes pour accéder au pied de la falaise. C'est ombragé, ça tombe bien, il commence à faire chaud.
Grimpe progressive depuis les voies les plus faciles en 4c et 5b, jusqu'à 6a+. C’est une première pour Nicolas qui n’a grimpé que en salle jusqu’à maintenant et une reprise pour Pascale. Mais ils s’en sortent très bien. La grimpe en tête est assez engagée, les points sont très espacés et le premier point très haut alors que les pas pour y accéder sont au niveau max de la voie. Heureusement, les relais sont proches et on pourra installer des moulinettes depuis le haut sur les voies les plus difficiles.

Apéro, Pique nique et café au pied des voies à l’ombre et on se remet à la grimpe sans même faire une courte sieste, toujours dans le même secteur. Le temps passe vite, c’est seulement vers 16h30 qu’on se rend compte que l’on a bientôt épuisé toutes les voies abordables du secteur, et qu’il est trop tard pour aller voir plus loin. 
17h, on plie et on quitte Saoû. Nicolas s’est emmêlé les pinceaux dans son emploi du temps et nous impose la contrainte d’un retour rapide sur Lyon. On n’a pas le temps de flâner ni de boire une bière à Saoû et c’est bien dommage. Retour direct. Il commence à pleuvoir quelques gouttes et il y a des orages au loin. Les prévisions météo étaient justes.

Arrivée sur Lyon vers 19h30 tandis que Pascale a pris son temps pour faire le trajet de retour sur Grenoble.

Conclusion :

Bonne journée de grimpe à Saoû, valeur sure à proximité en cas de météo douteuse. Groupe motivé qui a su doser les efforts quand il fallait ;)






mercredi 25 mai 2016

Tour du Gran Paradiso (Italie) : Avril 2016

Le CR du Tour du Gran Paradiso n'est pas diffusable sur un article... il est bien trop long :-)
Par contre, il est disponible en lecture !
Ca se passe ici.

Je vous recommande de le lire pour vous évader un moment...

Et si vous avez envie de voir des films de ce très joli tour, c'est là:




Raid en Maurienne : 5 au 8 Mai 2016

Sans aller au 70° parallèle ou aller voir la Madone du Grand Paradis, il y a tout de même de très beau coin sauvage dans notre veille bonne Savoie.

La météo annoncée pour ce pont de l’Ascension était plutôt bonne avec une dégradation en fin de week end.
Le refuge d’Avérole nous informe que la route est ouverte jusqu’à Plan du Pré, c’est-à-dire environ 100 m sous le refuge, ce qui est assez inhabituel puisque la route est fermée l’hiver à cause de la neige et l’été pour éviter un trop gros trafic.

Départ du local  à 6 heures, regroupement à Chambéry, nous arrivons à Bessans et cherchons désespérément une boulangerie ouverte, notre recherche nous conduit à Bonneval sur Arc, magnifique village classé.

La route pour monter à Avérole est envahie de Marmottes et nous apercevons également un chamois au loin.



Nous arrivons au refuge vers 11h.  le groupe se scinde en deux : les « filles » profitent de la vue et du soleil au refuge et les « garçons » vont se dégourdir les jambes en direction du col de la Bessanèse. Nous nous arrêtons après 600 m  de montée, pique-nique au soleil et descente dans une neige transformée à point : moquette ***.
La fin de la journée se termine avec le traditionnel tarot / bière.





Le Foehn s’est levé et souffle très fort, le versant italien de la montagne est complétement dans les nuages.

Daniel, un ami de Marie-Line, nous a rejoint. Il a réhabilité une maison à Avérole et vient randonner dans le secteur depuis plus de 50 ans. Il sera notre « Cicéron » en nous dévoilant quelques passages peu fréquentés dans la vallée.

L’objectif du 2ème jour est l’Ouille d’Arbéron. Daniel nous propose de faire une boucle plutôt que le traditionnel aller-retour par le col d’Arbéron. Donc, départ vers 6h45, après 100 m de portage en descente, nous attaquons la montée du ruisseau de l’Oney, passons à gauche du lac d’Arbéron pour arriver sur le bas du glacier d’Arbéron que nous traversons pour rejoindre la crête le plus haut possible en ski.



Nous remontons l’arête à pied pour atteindre le sommet (3554m) ; le versant italien est toujours complétement dans les nuages.



Après avoir récupéré les skis, nous suivons notre guide local et nous descendons sur le glacier du Baounet , puis la gorge étroite du ruisseau de la Vallette pour rejoindre la vallée de la Lombarde.



Arrivée au Plan de Revallon, nous remontons les 100m à pied pour rejoindre le refuge.

Bilan : une très belle boucle et un beau sommet avec un retour par la vallée sauvage de la Lombarde. Environ 1500D+, 15 km.



Les prévisions météo du lendemain disent « plus ou moins largement ensoleillé » samedi et « moins ensoleillé » dimanche ; Nous décidons de tenter l’Albaron samedi au lieu de dimanche, Daniel nous conseille sur l’itinéraire.
En attendant, tarot bière pour finir la soirée.

Samedi matin, les sommets sont bien pris dans les nuages, la lombarde souffle et nous apporte l’air humide d’Italie. Nous partons en même temps que le ciel se dégage, on y croit, mais petit à petit le ciel se voile de nouveau et on finit dans le brouillard, c’est ce que la météo doit appeler « moins largement ensoleillé » !



Vu les conditions, nous sommes restés à droite de la crête qui descend du col des Audras (l’itinéraire normal passe à l’ouest de cette crête puis traverse en montée le vallon sous la pointe des Audras).
Arrivée au col des Audras (D+1000 m) : le vent souffle fort, il fait froid, la visibilité est nulle, il y a un léger grésil : la décision de redescendre est rapidement prise, tout comme pour les autres groupes présents au col.
L’Albaron reste ma bête noire ! 3ème  tentative  sans faire le sommet ; la quatrième sera-t-elle la bonne ?
La neige est restée gelée avec ce froid hivernal, la descente n’est pas top mais on réussit à trouver des passages sans les « ornières » formées par les skieurs des jours précédents.

On décide de rester au refuge pour le dimanche malgré la météo, Daniel nous conseille de faire le tour de l’Ouille de la Valette qui est un sommet aval de la chaine frontière et donc devrait être moins exposé à la lombarde et au brouillard. Daniel ne pourra pas venir avec nous, il part le soir même  pour les cérémonies du 8 mai à Amiens.
Le reste de la journée permet une remise à niveau technique à la coinche, avec l’aide de quelques bières.

Le lendemain Dimanche, même temps. Comme prévu les sommets sont dans les nuages mais  pas l’Ouille de la Valette. Nous suivons l’itinéraire normal du col d’Arbéron (D+ 1000m). Nous entamons le tour de la Valette, pour rejoindre les Roches allemandes que nous descendons.



Il faut très bien connaître le secteur pour passer, ce qui est possible avec les informations détaillées de Daniel et le très bon niveau d’orientation de Franck.
Nous trouvons même de la neige non transformée dans ces pentes nord.
C’est un très beau tour, et cela nous a permis de sortir même avec cette météo.

Nous arrivons au refuge qui est vide, les gardiens nous accueillent pour le pique-nique et une dernière bière.
Nous redescendons en même temps que les gardiennes, le gardien attend un dernier groupe avant de fermer le refuge, il  ouvrira pour le WE de la pentecôte.

Je ne peux pas finir ce compte rendu sans parler des gardiens du refuge qui nous ont accueilli très chaleureusement et s’efforcent de faire de la cuisine bio et local : polenta, Crozet, bières de Vanoise, bières du Mont Blanc, génépi maison, « Yaute Cola » (la Yaute = la Haute Savoie, merci Jérôme pour la traduction), le CORVI a désormais sa table attitrée au refuge, pas trop loin du poêle et près de la cuisine.



Une belle équipe, motivée, sympathique, un beau week end malgré cet hiver qui ne voulais pas finir. Félicitations à Jérôme pour ce premier raid en haute montagne.

En attendant de remettre les planches l’hiver prochain, le programme d’été est sorti : réservez vos weekends !