Compte rendu de la sortie de ski de rando du dimanche 26 février 2023
Participants: Marie S, Julien R, Sylvestre G, Sylvain R, Jean-Marie V, Pierre L, Alexandre F, Marc-Henri (Organisateur)
Après un désistement de dernière pour cause de maladie, sous sommes finalement 8 pour cette sortie.
Les conditions pour le Taillefer ne sont pas idéales mais le groupe est très motivé et n’a pas peur de cramponner dans le dur. Mais un coup d’œil sur les webcams de l’Alpe du Grand Serre qui montrent autant de verdure que de neige, seulement 2 pistes ouvertes sur toute la station, et l’arrivée d’une perturbation avec beaucoup de vent me font changer de destination : ça sera Chamrousse qui a notamment l’avantage de permettre un retour par les pistes avec de la neige artificielle jusqu’au parking (est-ce là le devenir du ski de rando ?)
Notre ambition initiale est grande : enchainer le Grand Van et le Grand Sorbier…
Départ de
Casserousse vers 9h, le soleil n’est pas au rendez-vous, la perturbation est en
avance. La montée raide
dans la pente le long de la piste, sur la neige extradure se fait sans couteau
mais difficilement.
La progression
dans la forêt, la brèche robert sud (mieux enneigé que la brèche nord) et les
lacs Robert se fait tant bien que mal, avec les couteaux, quelques déchaussages
et une navigation dans le brouillard ; au passage merci
à Sylvestre notre guide local qui nous évitera de sortir le GPS sans arrêt.
Arrivée au pied
du télésiège, le brouillard est toujours là, le vent s’est levé, apportant le
froid, la neige toujours aussi dure, il commence à neigeoter.
Je sonde
l’équipe : Marie et Alexandre préfèrent s’arrêter et vont remonter
le long du télésiège pour se mettre à l’abri au restaurant de la Croix de
Chamrousse.
Le reste de l’équipe reste motivée, nous continuons vers le Grand Van.
Le goulet
d’entrée avant le vallon du Grand Van, un peu raide et très verglacé fait
faire quelques acrobaties à certain. Les conditions se
détériorent ; je resonde l’équipe : mais celle-ci reste
déterminée ; nous continuons. Je demande de mettre les crampons pour les
personnes en difficulté dans les conversions.
Arrivée dans le
vallon, après avoir grignoté un bout de sandwich, nous continuons tous à ski et
arrivons dans le brouillard, le vent, la neige et le froid à un endroit que le
GPS indique comme étant le sommet.
Un message d’Alexandre nous dit qu’ils n’ont pas vu le restaurant dans le brouillard et nous attendent au parking.
C’est alors la
descente dans la neige toujours aussi dure. Puis la remontée à la Croix pour
enfin la descente dans la neige artificielle mais skiable jusqu’au parking.
Alexandre et Marie ne sont encore en hypothermie.
Un digestif maison au « thé des alpes » nous réchauffent et nous rentrons à la maison.
Conclusion :
Chamrousse reste fidèle à sa réputation de valeur refuge ; la bonne
ambiance et la motivation du groupe font que finalement nous avons passé une
bonne journée
Le
casse-croûte :
Une éclaircie :
A la Croix de
Chamrousse :
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