dimanche 29 juin 2025

Escalade - Rochers de l'Ours

compte rendu de la sortie escalade Grande Voie - 29 juin 2025

participant: Alexandre D., Cécile D. , Astride V.

voie nounours : https://www.camptocamp.org/routes/1432803/fr/rochers-de-l-ours-nounours


Nous sommes trois à partir dimanche dernier en direction du Rocher de l'ours à Villard de Lans.
On arrive au parking à 9h et on s'élance dans une approche avec 600m de dénivelé, qui est au début très agréable sous la fraîcheur des arbres puis qui se transforme rapidement en une montée brutale et efficace en plein soleil.


Nous arrivons une bonne heure après notre départ au pied de la falaise à l'ombre ce qui est idéal par temps de canicule.

Sur la falaise il y a une cordée dans la même voie que nous ainsi que deux cordées dans la voie d'à côté (grizzly direct). On ne sera pas du tout gêné par leur présence.

 


On s'engage en flèche, Alexandre fait les trois premières longueurs en tête, Astrid la traversé en L4  et Cécile les 4 dernières .

Le rocher est globalement bon et l'escalade plaisante,  ce n'est pas très soutenu à part la longueur  L3 avec deux pas de 6a. C'est très bien équipé.



Belle vue des crêtes du Vercors au sommet.

Nous descendons par l'arête nord : 1 rappel de 20m puis 50m à parcourir sur l'arête qui est exposée mais protégeable avec des sangles.

 

En résumé :

Une belle sortie dans un secteur adapté à la canicule,

 

Alexandre

samedi 28 juin 2025

Escalade - Les demoiselles du Grand Bô

Compte rendu de la sortie escalade en grande voie dans les Aravis: "les demoiselles du grand Bo" le 28 juin 2025.

Participants: Julie J, Catherine V, Gilles D, Eric B (organisateur)

Départ du local du CORVI à 7h, c'est une journée de canicule à Lyon, il fait déjà très chaud. Arrêt sortie 7 pour prendre Catherine au passage. Ça roule bien, on arrive à 9h20 au col de la Colombière. Le parking est déjà presque plein.

Lente montée en direction du lac de Peyre, puis on quitte le sentier pour suivre une sente moins marquée en direction du pied de la voie. Nous y arrivons assez rapidement en même temps que 2 autres cordées. Une autre cordée vient de démarrer et 2 autres cordées sont plus haut dans la voie. On peut dire que c'est plutot très fréquenté!! Mais les équipeurs ont eu du nez: tous les relais sont doublés, ce qui va limiter les temps d'attente.

Nous formons les cordées: Gilles et Julie ensemble progresseront en réversible. Eric et Catherine ensemble. Gilles s'engage en premier vers 10h25. L1 est une dalle facile dans du très bon calcaire. Julie suit en second, elle a choisi de faire les longueurs paires en tête. Eric démarre peu de temps après, encordé à Catherine en second.

La 2eme longueur est courte et se fini par une traversée A0 à l'aide d'un câble. Un peu d'attente au relais suivant, la longueur clé L5 ralenti les premières cordées et ça se ressent derrière. Cela permet
d'admirer le paysage: jolie vue sur le col de la colombière, sur la chaine des Aravis, sur la chaine du mont-blanc qui apparait petit à petit au fil de l'ascension et tout ça avec un ciel bleu sans un nuage.

Succession de dalles de plus en plus difficiles jusqu'à cette fameuse L5 en 5b+ assez lisse avec quelques bossages et très en adhérence sur les pieds. C'est assez bien équipé, ça rassure les premiers de cordée. Les 3 dernières longueurs sont différentes: ressauts, fissure-dièdre, traversée ascendante. Et finalement arrivée au sommet vers 13h30 après 8 longueurs encombrées, ce qui n'est pas si mal.

Rangement du matos puis pique-nique au sommet. Descente ensuite sur une sente qui chemine dans un pierrier pas trop inconfortable. Nous rejoignons le sentier du lac de Peyre et décidons de monter jusqu'au lac qui n'est qu'à 20mn d'ici pour admirer le paysage. Puis redescente en croisant plusieurs groupes avec des gros sacs: il va y avoir du monde cette nuit autour du lac!

Arrêt buvette à la terrasse du café du col, ça fait du bien de boire quelque chose de frais, car il fait quand même 30°C à 1600m. On n'ose même pas penser à l'ambiance à Lyon...
Retour sans encombre et arrivée vers 19h30 à Vénissieux.

En conclusion, c'est une belle voie variée d'un niveau accessible avec un beau panorama. Quoi de mieux pour nos 4 grimpeurs?

Eric










dimanche 22 juin 2025

Alpinisme - Pointe Isabelle

Compte rendu de la sortie à la Pointe Isabelle le 21/22 juin.

Participants : Marie S, Cécile D, Manoli O, Clément W(e), Philippe F(e), Marc-Henri (orga)

La sortie a été ponctuée d’événements ne nous permettant pas d’aller au sommet.

Nous sommes initialement 9 inscrits.
La douleur du genou de Pascal revient, il ne pourra pas encadrer, Clément se propose de le remplacer.
Puis une cheville blessée, de la fatigue, un dos bloqué, nous nous retrouvons à 6.

En avertissant le refuge, celui-ci nous dit qu’il y a un problème de réservation, puisque le refuge est réservé pour le « Grand Parcours Alpinisme » de la FFCAM… mais réservation écrite l’appui, il accepte de trouver une solution.

Samedi matin, départ à 6h du local pour profiter au maximum de la journée et faire des exercices de cramponnage et d’encordement.

Après les arrêts sortie 7 et 14, nous arrivons sans problème à la gare de Chamonix.

La vente des billets de train est arrêtée ! une rame est en panne sur la voie. Le temps du dépannage avec la loco diesel, de faire monter les plus matinaux que nous (en autres les inscrits du grand parcours), nous pouvons finalement monter et arriver au Montenvers vers 11H.

Le groupe avec vue sur la mer de glace ou plutôt mer de caillou :

Surprise ! les accès à la mer de glace ont changé ! la télécabine a été remplacée et installée à l’arrivée des anciennes échelles qui ont été coupées et remplacées par un genre de via ferrata.
Descente sur la mer de glace :

Nous remonter ensuite la mer d’éboulis au mieux : certains passages faciles, d’autres moins agréables, mais le tout dans un paysage magnifique et mythique.

Il nous faut ensuite remonter l’autre versant. Officiellement il n’y a plus qu’un seul accès. L’ancien accès au sentier balcon qui se situait presque au niveau de la gare et l’accès des Egralets ne sont plus entretenus.

Avec le problème du train, nous n’avons plus le temps de faire des exercices.

La remontée vers le refuge du Couvercle commence par se frayer un chemin dans les éboulis pour atteindre les échelles. Une partie monte en libre, l’autre moins sereine est encordée et assurée par Clément :

Arrivée en haut des échelles vers 14h, pause casse-croute au bord de la mer :

Nous reprenons le chemin pour arriver sur le plateau du Talèfre avec vue panoramique à couper le souffle.

Entre temps la semelle de la chaussure de l’organisateur vieillissant en même que son propriétaire, se décolle. Une réparation légère avec cordelette permet d’atteindre le refuge. Il nous faudra environ 5h de la gare jusqu’au refuge.

L’aide gardien nous indique que les conditions pour la pointe Isabelle ne sont pas top compte tenu de la forte chaleur de la quinzaine passée. Il y a deux petits déjeuners : minuit ou 4h, il nous conseille minuit (!!!) avec la canicule annoncée pour dimanche…

Après discussion, le groupe se divise en 2. Marie et Cécile fatiguées de cette première journée et effrayées par ce réveil matinal préfèrent rester nous attendre au refuge. Les autres décident de suivre le conseil de se lever à minuit.

Nous croisons Katia qui est montée avec un ami pour faire également la Pointe Isabelle, mais ils dorment en tente.

Après 3h30 de sommeil… le gardien nous accueille pour le petit déjeuner et nous demande pourquoi on se lève si tôt pour la pointe Isabelle !!!

Le ciel constellé d’étoiles nous accueille pour l’ascension qui commence par une descente de 100 m.

Un mauvais pas dans la neige et c’est le genou de Philippe qui heurte un caillou, il décide néanmoins de continuer. Le début de la montée se fait à travers des éboulis pas très agréables, l’itinéraire n’est pas facile à trouver surtout dans la nuit. Merci Clément pour ce travail. Ensuite nous remontons les pentes en neige/glace, le regel est bon. Zigzag entre les crevasses en rive très à droite, le reste du glacier n’est pas praticable ;

Un crampon aussi vieux que la chaussure de l’organisateur, se défait en 2 morceaux, une première réparation légère permet de repartir. (l’organisateur a récupéré les chaussures de sa femme restée au refuge, mais il n’a pas pensé à empruntée aussi ses crampons !)

Une douleur du genou de Manoli se réveille, l’état du genou de Philippe se dégrade.

La réparation du crampon lâche ; Une réparation plus costaud est faite. Mais La décision est prise de redescendre vu l’état de la troupe. La réparation du crampon tient bien. Philippe et Manoli serrent les dents…

Un magnifique levé de soleil sur le Mont Blanc nous réconforte un peu.

 

Arrivée à 8h au refuge pour le café. Les filles viennent de finir leurs petits déjeuners.

Le gardien répare les chaussures avec 4 vis. (les commentaires sur le gardien n’étaient pas très bon mais il a été très sympa avec nous). Nous profitons encore de la vue imprenable avant de repartir.

Il aurait été possible de descendre par le refuge de Leschaux mais c’est beaucoup plus long ; nous partons par le même chemin que la veille. Le sentier balcon, les échelles, la mer de glace, puis la mer de caillou et les éboulis. La redescente est longue pour les genoux dont l’état des genoux ne s’est pas amélioré….

Nous prenons le télécabine pour remonter à la gare (13 € le ticket car non pris avec le billet de train). Casse-croute dans le train, puis bière et glace dans la chaleur de Chamonix.

Marie se propose de conduire pendant que les autres ajoutent quelques heures de sommeil à leur courte nuit.

Retour sur Lyon vers 18h.

 

Réparation de la chaussure :

Réparation du crampon :

Quelques conseils suite à cette sortie :

Pour descendre sur la mer de glace : prendre billet de train + télécabine

Vérifier l’état de son matériel avant de partir, surtout s’il n’a pas servi depuis quelques années

Toujours avoir sur soi trousses de pharmacie et d’outillage

Vérifier les conditions entre les topos « d’époque » et les conditions d’aujourd’hui avec la fonte des glaciers

Il est difficile de prévoir plusieurs mois à l’avance l’état de la montagne pour les sorites en neige/glace, l’année dernière nous avions fait le pic de l’étendard en ski mi-juin, cette année 10 jours de chaleur ont complétés changer les conditions

Ce secteur au cœur du massif du Mont Blanc est magnifique mais l’approche n’est pas toujours agréable. A revenir dans ce beau secteur pour faire du rocher

 

CORVIalement
Marc-Henri