mardi 28 juin 2016

Grave-Y-Cimes (Ecrins) : 25-26 Juin 2016

Compte rendu de participation à la Grave-Y-Cimes de la FFME

Vendredi :
Départ du parking du CORVI à 16h30, nous prenons Laurence à Parilly puis direction La Grave. 2H30 de route(dont le petit quart d’heure d’embouteillage habituel à Grenoble) et nous arrivons au camp de base de la de la Grave Y Cimes. Nous avons tout juste le temps de retirer les coupons pour le camping, le resto et les remontées avant que le pot de bienvenue nous soit offert : Perrier/Chartreuse et délicieux fromages locaux !
Briefing sur l’organisation du we et petits rappels de sécurité. Nicolas nous dépose, Carine et moi, au camping  qui est juste en dessous des remontées (10min à pied). Il remonte ensuite au gîte qu’ils ont réservé à l’entrée du village.

Samedi :
9h, nous prenons les remontées en direction du glacier de la Girose à 3200m. Peu avant d’arriver à la gare terminale un mélange de pluie et de grêle se met à tomber, le tonnerre gronde et les nuages se noircissent… ambiance !
Arrivé au sommet on nous demande d’attendre que l’orage passe avant d’aller sur le glacier. On nous offre un café au restaurant d’altitude, y’a pas à dire nous sommes bien accueilli à la Grave Y Cimes !
L’orage part aussi vite qu’il est venu et nous attaquons le premier exercice : encordement à 15m pour marcher sur le glacier. Contrôle matériel et pointage puis direction les ateliers.
Nous faisons l’atelier passage de rimaye où nous apprenons à assurer à l’épaule et à faire un corps mort. L’atelier remontée sur corde à 3200m sera une vrai épreuve physique ! Ce n’était pas vraiment prévu mais Carine et moi testons l’artif. Enfin Laurence et Nicolas passent par l’école de neige (assurage d’une chute dans une pente de neige). La journée passe vite et nous prenons à peine le temps de manger.
L’orage revient à 15h et les guides nous demandent de redescendre. Petite visite du village après la douche et bières sur la terrasse du Castillan avec vue sur les glaciers. Nous finissons la soirée «Au vieux guide », un sympathique petit resto en contrebas de la route principale.


Dimanche :
Nous partons directement sur l’arête facile (AD) que nous n’avons pas pu faire la veille. Carine et moi éprouvons quelques difficultés à prendre confiance dans nos pieds (pas évident le 4 sup en crampons). Laurence qui n’a pas fait d’escalade depuis longtemps éprouve moins de difficultés !
Nous traversons ensuite le glacier en direction de l’atelier mouflage. Nous n’aurons pas le temps de tester les piolets tractions qui sont un peu plus haut, du coup nous nous rabattons sur la grimpe en grosse et en crampons.
Bière sur la terrasse à 3200m pour profiter du soleil qui ne nous aura pas quitté de la journée puis retour au camping pour démonter notre tente.
La journée se finira par une tombola : nous repartons avec un lot chacun (T-shirts et bonnet) !
Retour sur Lyon vers 20h30 (avec les éternels embouteillages de Grenoble…).

Conclusion :
7 ateliers réalisés : nous aurons pu toucher à presque tout ce qui se fait en alpi.
Une météo idéale (c’était pas gagné) et un cadre fantastique !
Une organisation parfaite de la part de la FFME avec un accueil chaleureux tout au long du we.
Le fait d’être libre de choisir les ateliers et de se promener sur le glacier est très appréciable.

Enfin, une petite équipe mais avec une bonne ambiance !












Escalade aux Dentelles de Montmirail (Vaucluse) : 19 Juin 2016

Les dieux de la météo ne sont pas favorables en ce moment et le WE initialement prévu dans les Aravis n’a pas pu se faire. On s’est rabattus vers une valeur sûre : le sud.
Nous avons donc fait une sortie à la journée, le dimanche 19 juin, aux dentelles de Montmirail.

Rendez vous au local du Corvi à 7h, le temps est gris. Le matériel et les grimpeurs se répartissent dans les voitures de Jean-Pierre et de Pascal. Le trajet est avalé d’une traite en à peine plus de 2heures avec un vent fort dans le dos et une météo qui s’améliore au fur et à mesure du trajet. On aurait bien flâné un peu en arrivant, mais il n’y a pas de café ouvert à Gigondas. Tant pis, on attaque direct en se dirigeant vers le col du Cayron, au cœur des dentelles. Et là, surprise : la route est maintenant barrée, il faut se garer aux Florets et continuer à pieds. Ce n’est pas une épreuve terrible non plus, ça nous rajoute juste un petit quart d’heure de marche. Le plan est de faire des couennes le matin pour s’échauffer en face sud de la chaine de Gigondas, puis de bouger en face sud de la chaine du Clapis l’après midi pour faire des grandes voies. En face sud car le vent du nord souffle très fort et ça, on s’en apercevra très bien en passant le col Pousterle au milieu de la chaine.

On choisit le secteur « pieds nickelés ». Quelques voies courtes et faciles pour s’échauffer, puis on passe aux choses sérieuses avec des voies plus longues de 30-35m dans des niveaux 5a à 5c+. Très beau rocher, configuration dalle avec des adhérences de pieds et des écailles pour les mains. Patiné par endroit, mais pas gênant du tout. Les cotations sont assez sévères avec des points assez espacés. Heureusement, Léo nous montera assez souvent la corde en haut ! Une des voies est un peu particulière, typée montagne avec la partie terminale qui passe dans une cheminée tunnel.  Ambiance stressante en arrivant au relais près du sommet avec le bruit du vent. L’heure tourne, il est déjà 14heures quand on se rend compte que l’on n’a pas mangé. Pique nique à l’ombre précédé d’un apéro avec des bières amenées par Nicolas. Bon, ça efface le contretemps d’il y a 15 jours à Saou :-)

Il est un peu tard pour changer de secteur et aller faire de la grande voie. On reste donc au même endroit, il y a encore des voies à explorer. Le soleil qui nous a cogné fort dessus se cache derrière la paroi , il fait un peu plus froid. On sent déjà plus les turbulences du vent qui continue à souffler fort de l’autre coté. 17 heures, on plie les cordes et le matériel pour reprendre le sentier et redescendre vers les voitures.

Trajet moins fun





au retour : le temps se dégrade au fur et à mesure qu’on remonte et le trafic est très dense et ralentit. Arrivée vers 20h30 à Lyon.

Conclusion:

Très belle journée de grimpe au soleil entourés de beaux paysages provençaux. C’était une bonne alternative à un WE qui s’avérait être automnal. Groupe dynamique, motivé et émerveillé par ce bout de caillou au milieu des vignes.

jeudi 16 juin 2016

Escalade à Saou (Drome) : 4 Juin 2016

Le plan initial était d'aller grimper sur la falaise d'Ablon, au milieu des alpages des Aravis. malheureusement, la météo prévoit des risques d'orages dès le début d'après-midi. On changera donc de destination pour aller là où les prévisions sont meilleures. Nous irons donc finalement à Saoû dans la Drome.

Départ à 5 de Vénissieux à 7h. Pascale part séparément des environs de Grenoble et on se donne rendez-vous à Valence sud. Le RDV foire, pas grave, on se retrouvera directement à Saoû.
Arrêt au café "l'oiseau sur sa branche" dans le joli petit village de Saoû qui a des couleurs de Provence. On y retrouve Pascale et son chien Lynch. 
Examen du topo et recherche d'un secteur avec des voies adaptées au niveau technique du groupe, c'est à dire entre le 5a et le 6a. Nous irons au secteur "aiguille de la tour - arête".


Courte marche d'approche d'une dizaine de minutes pour accéder au pied de la falaise. C'est ombragé, ça tombe bien, il commence à faire chaud.
Grimpe progressive depuis les voies les plus faciles en 4c et 5b, jusqu'à 6a+. C’est une première pour Nicolas qui n’a grimpé que en salle jusqu’à maintenant et une reprise pour Pascale. Mais ils s’en sortent très bien. La grimpe en tête est assez engagée, les points sont très espacés et le premier point très haut alors que les pas pour y accéder sont au niveau max de la voie. Heureusement, les relais sont proches et on pourra installer des moulinettes depuis le haut sur les voies les plus difficiles.

Apéro, Pique nique et café au pied des voies à l’ombre et on se remet à la grimpe sans même faire une courte sieste, toujours dans le même secteur. Le temps passe vite, c’est seulement vers 16h30 qu’on se rend compte que l’on a bientôt épuisé toutes les voies abordables du secteur, et qu’il est trop tard pour aller voir plus loin. 
17h, on plie et on quitte Saoû. Nicolas s’est emmêlé les pinceaux dans son emploi du temps et nous impose la contrainte d’un retour rapide sur Lyon. On n’a pas le temps de flâner ni de boire une bière à Saoû et c’est bien dommage. Retour direct. Il commence à pleuvoir quelques gouttes et il y a des orages au loin. Les prévisions météo étaient justes.

Arrivée sur Lyon vers 19h30 tandis que Pascale a pris son temps pour faire le trajet de retour sur Grenoble.

Conclusion :

Bonne journée de grimpe à Saoû, valeur sure à proximité en cas de météo douteuse. Groupe motivé qui a su doser les efforts quand il fallait ;)